Belle journée à toutes et à tous,

Etrange : Présences  (in) visibles

Avant de refermer (provisoirement) le dossier des présences ( de personnes disparues) qui se manifestent auprès de nous, j'aimerais parler également de ces présences de personnes "non disparues " qui se manifestent

Comment est-ce-possible ? Ubiquité ?

En voici un exemple ... Peut-être en avez-vous également en stock ...

Bon mardi à tous

Ubiquité – 2

    L’histoire vécue par ma nièce à propos du « chikungunya » et de la démoustication qui l’a « tirée hors de son corps » en pleine nuit,  me ramène inévitablement à une autre anecdote qui m’a beaucoup impressionnée. C’est une histoire que j’ai lue il y a quelques années dans les revues que recevait ma tante chaque semaine. C’est très loin, mais je m’en souviens comme si je l’avais lue hier !

J’aimais beaucoup  aller rendre visite à cette tante. Nous partagions tellement de bons moments et de passions comme l’amour des livres et le plaisir de lire. Son grand bonheur était de nous montrer ses dernières acquisitions en matière de cartes postales, beaux livres et même revues. Parmi elles, je me souviens des « Points de vue » qu’elle entassait dans un coin parce qu’elle ne pouvait rien jeter.

 Dès que j’arrivais, je feuilletais  les dernières parutions avant de lire la rubrique « chronique de l’étrange » que je dévorais. J’ai toujours eu un goût très prononcé pour ces histoires qui semblent irrationnelles et pourtant si réelles. Parmi elles, il y en a une que je n’ai jamais oubliée...peut-être parce que j’aurai aimé la vivre aussi.  Il y a un côté si fascinant !

Je vais la raconter avec mes mots, puisque je me souviens parfaitement du déroulement de cette aventure vraiment hors du commun :

« Très souvent, la nuit, une jeune fille vivant dans un charmant village de Grande Bretagne, rêvait d’une magnifique demeure qu’elle décrivait le matin à sa mère. Ce rêve la laissait toujours assez perplexe tant il semblait réel. Elle aimait cette maison qu’elle « visitait » la nuit. Elle était si belle ! Et surtout, aucun détail ne lui échappait. C’était comme si elle la connaissait depuis toujours ! Nuit après nuit, elle reconnaissait le portail, l’allée bordée d’arbres qui la conduisait jusqu’à la porte d’entrée. Le jardin, les vieux murs de pierres, les vastes pièces meublées agréablement, les tapis...tout lui était familier. Chaque fois que ce rêve se manifestait, il lui laissait toujours une impression de légèreté très agréable.

Un beau jour, cette jeune fille rencontra son « prince charmant ». Son esprit vagabonda vers de nouveaux horizons (forcément !) et elle en oublia son rêve. Oui, enfin jusqu’au  jour où...se promenant avec son chéri très loin de son domicile, dans un endroit où elle n’avait jamais mis les pieds, elle crut reconnaître le lieu dans lequel elle se trouvait. Une impression de « déjà vu ». Elle se dirigea naturellement dans un chemin et s’arrêta devant une immense propriété : la maison de ses rêves. Elle la reconnut immédiatement et se sentit défaillir. C’était elle ! Dans les moindres détails : le portail de fer, les murs de pierres, les arbres….

Elle en informa son ami et s’approcha du portail où se balançait une grande pancarte : « A vendre ».

• C’est un signe, lui dit-elle. On peut toujours s’informer du prix. Qu’en penses-tu ?

Sans vraiment attendre de réponse, elle emprunta l’allée recouverte de gravier qui la mena jusqu’à la porte. Elle frappa. Une femme d’un certain âge vint lui ouvrir et s’évanouit sur le champ. Un peu gênée par cet incident, elle attendit que l’on vienne la secourir et prit congé…un peu déçue de n’avoir pu obtenir les renseignements qu’elle espérait.

Dans l’après-midi, les deux tourtereaux s’arrêtèrent dans un café du bourg après avoir pique-niqué …la jeune fille interrogea le patron :

• Nous avons vu une jolie maison à vendre non loin d’ici. Savez-vous s’il est possible de la visiter ? Nous aimerions bien nous installer dans le coin,
• Oh ! vous n’êtes pas au courant ? leur répondit-il aussitôt. Cette maison est hantée…Cela fait des années qu’un fantôme s’y promène la nuit. La propriétaire vend parce qu’elle ne supporte plus ces visites nocturnes et les objets qui se déplacent… et figurez-vous qu’aujourd’hui même, elle a reconnu son fantôme…Il est venu frapper à la porte ! elle en a fait une syncope ! »

Bonjour tout le monde,

1er Avril : J'ai pensé à faire une blagounette à deux balles, mais je n'ai pas trouvé....par contre, ce petit texte va certainement vous donner du fil à retordre pour dégoter les vingt poissons que j'y ai cachés....

Belle journée à tous et attention....il y a sûrement quelqu'un derrière vous qui ne demande qu'à vous accrocher un poisson dans le dos.

Poisson d’avril

   Premier Avril ! C’est un jour un peu spécial aujourd’hui. Alors profitons-en un peu

Mesdemoiselles, mesdames …si en ce jour, vous voyez un jeune homme avec des yeux de merlan frit vous tournez autour, restez calme ! Vous pensez qu’il y a anguille sous roche, eh bien non ! Ce n’est absolument pas parce que vous lui plaisez…désolée si vos illusions sont détruites ! …ça ne fait pas un pli, il veut simplement passer incognito pour vous accrocher un poisson dans le dos…Je sais, ça manque de charme !! Vous en restez muettes comme des carpes, n’est-ce-pas ?

Ne riez pas messieurs ! Au lieu de vous bidonner, sachez que pour vous c’est pareil ! Si une jeune fille met le turbo pour vous séduire (enfin, c’est ce que vous imaginez !) alors que vous êtes serrés comme des sardines dans le métro, elle cherche simplement à vous faire une vieille blague de derrière les fagots !

La raison du plus fort est toujours la meilleure !! Et je n’ai qu’un conseil :

Gardons la tête froide et restons tranquillement à la maison (c’est d’ailleurs ce que l’on nous demande de faire en ce moment) pour tout nettoyer du sol au plafond (ça va nous occuper !). Vous pouvez aussi jouer à la loterie, à colin maillard, prendre un pot au bar (oups !) ou faire un saut monstrueux à l’élastique pour éviter les blagounettes à deux balles et vous vider la tête…

Allez Carpe Diem !…j’ai quand même réussi à vous en accrocher une bonne dizaine dans le dos (des poissons !) sans que vous vous en aperceviez…

Je vous tends la perche…il y en a exactement 20.

Bonne journée

Joyeuses fêtes de Pâques à tous

Petit jeu :

Très tôt ce matin, dix-neuf petits lapins de Pâques ont caché des œufs un peu partout.

Peut-être un peu dans le jardin s'il ne pleut pas

Peut-être un peu dans la salle de jeux, C'est mieux s'il pleut. 

En tout dans neuf lieux différents.

Deux d'entre eux vont vous sauter aux yeux

A vous d'en retrouver  peut-être dix- neuf dans ce petit texte

Belle et douce journée à tous

Bonjour tout le monde,

Coup de chapeau : Fiers de nos ados

Un petit coup de chapeau à nos loulous qui n'hésitent pas à participer à des compétitions et fournir de gros efforts pour se surpasser ...

Bravo à vous

Bon week-end de Pâques à tous

Fiers de vous les loulous

« L’association Running à Fay vous donne rendez-vous

Pour la 2 è  édition de Run and Bike »

Alexandre lit l’affiche avec intérêt. Toujours à l’affut d’un nouveau défi sportif, il appelle son cousin pour lui proposer de faire équipe avec lui. Lounis ne se fait pas prier, car les défis, il aime lui aussi les relever, c’est son petit « truc secret » pour développer sa  confiance en lui.

Motivés à bloc pour participer ensemble à ce challenge,  les deux ados de 13 et 14 ans s’inscrivent pour cette toute nouvelle aventure et dans la foulée s’entrainent avec ardeur pour réussir à tenir bon sur les 9 kilomètres qu’ils auront à parcourir à tour de rôle en course à pieds et à vélo. Il faut courir et pédaler bien sûr, mais aussi être synchro sur les changements, bien s’entendre.

Accompagnés de leurs parents, ils n’hésitent pas à faire le parcours pour la première fois ensemble en avant-première.  C’est dur, mais ils y mettent tout leur cœur et leurs efforts pour y parvenir, réussissant à s’entraider et s’accorder tous les deux pour alterner la course et le vélo. Ils reviennent tous (parents et ados) un peu fatigués certes, mais hilares et couverts de boue de cette première « répétition ». Ils sont  surtout satisfaits de leur performance, de leur persévérance  et de leur ténacité …. Sûr, ils n’ont jamais fait ce genre d’épreuve, mais ils vont y arriver !

Ils recommenceront quelques jours plus tard afin d’être au top le jour J…Ils se sentent « prêts » et surtout plus motivés que jamais.

Dimanche : C’est la fête ! Lounis et Alexandre arborent fièrement leurs dossards n° 113 et 213 (des nombres porte-bonheur) entourés de plus de cent cinquante sportifs accueillis par de nombreux bénévoles dynamiques, avenants et surtout hyper souriants. L’ambiance est détendue et joyeuse.

Sur la ligne de départ Lounis sur le vélo et Alexandre à ses côtés s’apprêtent à s’élancer sans se douter qu’ils vont vivre une merveilleuse aventure, pas seulement une course avec de gros efforts à fournir  mais une belle entente d’équipe avec tout ce que cela suppose : le respect du rythme de son coéquipier et de ses possibilités, l’échange, l’entraide et le dépassement de soi.

Quelle émotion à l’arrivée ! On a les larmes aux yeux en lisant sur ces jeunes visages l’effort fourni, les difficultés rencontrées et la fatigue, mais surtout cette volonté de se surpasser et de réussir ce challenge, un  petit exploit pour cette grande première avec  en plus une belle performance ( 52 mn 09 à la 18 e place sur 31) quand on pense qu’ils sont les plus jeunes de cette épreuve….

 Ça mérite un grand bravo ! Félicitations les loulous ! Nous sommes hyper fiers de vous et vous  pouvez l’être aussi car au-delà de cette course ou vous avez « tout donné », il est clair que c’est cette belle cohésion entre vous deux, ce désir de se surpasser, cette entraide et tous les efforts que  vous avez fournis méritent ce petit coup de chapeau !

Bravo également bien sûr à tous ces sportifs qui donnent le meilleur d’eux-mêmes avec le sourire dans ces compétitions !

Bonjour tout le monde,

Qu'est-il arrivé à Mathias ? Voilà deux jours que je me posais cette question; Heureusement, la fin de l'histoire m'est apparue soudain!

La voici (avec le début si vous avez oublié)

Bon jeudi à tous

Demain, un petit coup de cœur pour deux loulous qui se sont surpassés dimanche dernier.

Où sont les œufs ?

Le garde champêtre de Noyal le Moulin est formel : Il a vu les lapins de Pâques arriver en trombe dans le parc du château pour cacher des quantités d’œufs multicolores. Ils les transportaient dans de grandes brouettes recouvertes de taffetas soyeux mordorés et de rubans pailletés bleus. Ils étaient assistés dans cette tâche par les cloches de la petite chapelle qui leur indiquaient les meilleures cachettes.

Aussi, dès les premières heures de la matinée, les enfants se sont agglutinés près de la grille, prêts à se lancer à l’assaut du parc, un panier d’osier à la main.

Cela fait à présent près d’une heure qu’ils ratissent les allées, se rapprochent des plans d’eau, cherchent sous les feuillages des arbustes, soulèvent la moindre pierre, lèvent le nez vers les arbres, scrutant  le moindre recoin, observant attentivement les parterres fleuris, examinant les souches oubliées sous des amas de branchages…mais rien, aucun œuf  dissimulé ici ou là. Tous les paniers sont désespérément vides !

• Le garde champêtre nous a fait une farce ! se lamente la plus jeune des fillettes
• Oh non ! Il ne ment jamais. D’ailleurs, tous les ans, les lapins viennent ici. L’an dernier j’ai trouvé six gros œufs et deux petites poules en chocolat, lui répond son cousin.
• Alors, ils ont tous fondu ou quelqu’un est venu avant nous, soupire-t-elle avec tristesse.

C’est à ce moment-là, qu’à l’autre bout du parc, Louis se met à crier de toutes ses forces pour rameuter la petite troupe

• Vite, venez, j’ai vu quelque chose de très bizarre !

Les enfants s’approchent de lui et observent de près l’impressionnant  chêne  qui leur fait face

• Et alors ? C’est un arbre, constate Ben, rien de plus normal !
• Regardez bien. On dirait un énorme géant fossilisé ou pétrifié qui se serait transformé en arbre. Ses branches semblent vouloir nous attraper et Il y a un trou qui ressemble à l’entrée d’un tunnel tout en bas… De loin, J’ai cru voir un animal y entrer.

Même pas peur ! Les enfants s’allongent à même le sol pour voir de plus près…encore plus près…  toujours plus près et distinguent nettement une longue galerie à l’intérieur. Mathias s’approche, sa tête passe dans le trou, puis tout son corps. Il semble alors littéralement happé,  avalé par la cavité….puis plus rien, aucun bruit.

• Ohé Mathias ! Lance timidement Louis….Tu vois quelque chose ?

Pas de réponse ! Les enfants commencent à s’agiter, les uns disent que c’est le géant qui l’a mangé, d’autres, un peu froussards, il faut bien l’avouer, repartent chez eux sans demander leur reste….mais le gros de la troupe reste là à se demander où est leur ami. Louis propose de s’approcher comme l’a fait leur ami, juste pour voir….

Soudain, un cri s’échappe de l’arbre, un cri strident, angoissant, inquiétant, presque menaçant…Certains reconnaissent la voix de Mathias…

Puis un silence s’installe, pesant, oppressant… les enfants s’avancent en rampant vers l’endroit où a disparu leur ami, avancent un peu plus,  et à leur tour, ils sont aspirés à l’intérieur de l’arbre, emportés dans un tourbillon qui n’en finit pas de tourbillonner. Ils n’y voient rien dans cette galerie sombre et sans fin. Ils ont mal au cœur et le tournis tellement ça secoue. Ils sont ballottés  exactement comme dans un manège de la fête foraine…puis plus rien. Les uns après les autres, ils tombent brusquement dans une sorte de fosse dont ils n’aperçoivent même pas les bordures. Ils se mettent alors à hurler et leur cri, faisant écho sur les parois, ressemble à s’y méprendre à celui qu’ils ont entendu tout à l’heure.

• Eh les gars ? Vous êtes là ? Demande soudain la voix de Louis
• Oui, répond celle de Léa, tu es assis sur mon bras…tu me fais mal…j’ai peur….il fait froid et on n’y voit rien !

Un faible  faisceau de lumière apparait alors au loin, vacillant, mais éclairant toutefois ce qui ressemble à une grande pièce presque vide.

Les enfants reconnaissent alors le visage de Mathias qui apparait derrière la faible lumière émise par son portable.

• C’est une chance que j’avais emporté mon téléphone avec moi, dit-il simplement. Suivez-moi, j’ai découvert une autre galerie plus loin.

Les enfants reprennent peu à peu leurs esprits et suivent Mathias sans dire un mot. La deuxième galerie est aussi sombre que la première mais pas de tourbillon ni de manège…ils peuvent marcher sur la terre ferme, humide certes, mais de la terre.

Quelques minutes plus tard, les enfants aperçoivent enfin la clarté du jour au bout de ce long tunnel. Ça fait un peu mal aux yeux, mais ils savent qu’ils vont sortir dehors. Ils avancent un peu plus rapidement et leurs pas les mènent rapidement vers l’extérieur. On entend des « Oh ! » et des « Waouh ! » et des « Mince alors ! »

Devant eux, une immense clairière entourée d’arbres touffus accueillent des centaines et des centaines de lapins tous vêtus de costumes multicolores qui les observent tandis qu’ils sortent d’une large ouverture formée dans une falaise. Ils sont debout sur leurs pattes arrière et tiennent dans celles de devant des œufs enveloppés dans du papier argenté.

L’un d’entre eux s’avance et leur dit :

• Vous verriez vos têtes ? On dirait que vous avez vu un fantôme ! Vous êtes morts de trouille, c’est ça !

 Nous sommes juste les lapins de Pâques,  et cette année, on tenait à vous faire une farce puisque cette fête tombe le 1^er Avril.

• Eh bien, on peut dire que vous avez réussi, répond Louis, pas étonné le moins du monde, mais un peu sonné quand même, tout comme le reste de la petite troupe. On ne voit pas les lapins de Pâques tous les ans !

Les lapins proposent alors aux enfants de remplir leurs paniers avec les magnifiques œufs  qu’ils avaient préparés pour eux et leur indiquent le chemin du retour…une deuxième galerie qui mène directement au Château de Noyal. Ils leur font promettre auparavant de ne pas révéler aux grandes personne leur rencontre et de garder secrète leur cachette.

Pff ! Facile…personne ne les croirait de toutes façons.