• Bonjour tout le monde,

    La semaine dernière, monsieur Printemps est arrivé tranquillement, nous apportant un soupçon de soleil bien agréable.

    C'est aussi lui qui nous annonce cette jolie fête de Pâques

    Bon début de semaine à tous

    Monsieur Printemps

    Monsieur printemps

        Après une longue nuit de sommeil, monsieur Printemps ouvre timidement les yeux.

    Il s’étire longuement et sort de son lit, un charmant ruisseau qui serpente gaiement entre les roseaux et les grosses pierres luisantes. 

    A son réveil, il écoute  la musique relaxante du clapotis de l’eau et de la cascade  qui s’élance et s’écoule entre les roches brunes. Accompagnés par cette douce mélodie, mésanges, rossignols  et passereaux se mettent  à gazouiller et chanter leur hymne à la nature pour le saluer.

    Amusés par cette chorale improvisée, grenouilles et crapauds sautent sur les larges feuilles d’un nénuphar et  se joignent à eux avec entrain.

    A peine levé, monsieur Printemps  s’habille de couleurs fraîches,  pastel ou vives. Chênes, bouleaux, saules, peupliers et ormes  se couvrent alors de bourgeons colorés et de feuilles frissonnantes de toutes les nuances de vert. Les cerisiers, amandiers, pruniers et autres arbres fruitiers se parent de fleurs roses et blanches délicieusement parfumées, tandis que les  Jacinthes, jonquilles, narcisses et primevères lèvent la tête  pour offrir leur plus joli sourire au soleil en ouvrant largement leurs corolles.

    Pour se coiffer, monsieur Printemps se laisse bercer par une brise légère, ébouriffant tendrement les champs de colza d’un joli jaune intense, de coquelicots rougeoyants et de  tulipes multicolores.

    Ainsi paré, Monsieur Printemps ajoute sa touche finale sur son costume en s’accompagnant d’abeilles voletant de fleur en fleur pour butiner, de papillons aux ailes délicates, de coccinelles et d’une ribambelle de bébés animaux.

    C’est alors que d’un pas léger et d’humeur joyeuse, il s’invite dans chaque demeure et dans le cœur de chacun pour chasser la morosité de monsieur Hiver…et apporter  joie de vivre, vitalité et bonheur.

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  • Bonjour tout le monde,

    Rions un peu avec quelques phrases "étranges" entendues ici ou là...

    Des jeux de mots laids en somme

    Bon dimanche à tous

    Phrases étranges

    Être ange

    1 - C'est dans ce restaurant qu'on sert tôt .....Et en musique s'il vous plait !

    2 - T'es monté tard ! ....Oh oui, ma petite grenouille

    3 - L'autre ruche donne un miel excellent ...Ah bon ? Je pensais que c'était les abeilles !

    4 - Il est encore beau pour son âge ...et serein !

    5 - Si les petits pois sont rouges, les pins sont verts...normal en somme!

    6 - C'est toi qu'a bossé? Pas grave, un peu d'arnica et ça ira.

    7 - Si vous entendez l'Angélus, c'est que je ne suis pas loin...et bien accompagné en plus.

    8 -Allez, c'est assez pour aujourd'hui ! Laissez Mamy faire si elle se cache à l'eau ! Oh t'as ri !

    Solution de l'histoire-jeu de dimanche dernier

    Un château enc’Hanté

      Je ne savais pas qu’en arrivant en Écosse, je serai à ce point embrigadée dans un tel brouillard. C’est vraiment une aventure inédite !

    Voilà qu’à présent, au beau milieu d’une longue route qui serpente inexorablement vers on ne sait quelle destination, le GPS se fige soudain :

    • Voyons, voyons, c’est bien cet endroit qui est indiqué sur le plan :  6, rue Byrne David, un musicien écossais semble-t-il…mais… il n’y a qu’un château ici! Jamais Agathe ne m’avait dit  qu’elle vivait dans une telle demeure dans ce coin perdu!!

    Entouré d’un halo pâle, on jurerait qu’il est hanté ! Je sors de la voiture pour me diriger vers le lourd portail et j’aperçois un labrador italien hyper costaud qui semble faire le guet. J’adhère moyen à cette idée de passer quelques jours ici.

    • Ne t’inquiète pas ! Me lance Agathe de sa petite voix cristalline en ouvrant la lourde grille. Il n’est pas méchant et il vient souvent ici, accompagné de sa jolie maîtresse Gabriella, métisse thaïlandaise, toujours souriante. Il aime rôder dans le coin. Allez assis Trinidad !

    Vêtue d’une très originale tenue Touareg marine à motifs géométriques sur un top azur et un large pantalon turquoise, mon amie m’invite à la suivre dans le hall d’entrée situé entre deux tours malignes qui accentuent le côté imposant du bâtiment.

    J’aspirais à quelques jours de calme, mais dès mon entrée, je sens quelques gouttes de sueur perler sur mon front en apercevant dans le corridor, un tigre naturalisé qui nous accueille la gueule grande ouverte et le regard méchant. Si vous saviez tous ce que l’on peut voir dans un œil de tigre !!! Brrr...j’en ai encore la chair de poule ! Un plaisir complet !

    Ce château me parait décidément bien lugubre avec sa décoration étrange. Des statues et des  icônes religieuses décorent les murs comme pour ajouter un côté spirituel au lieu.

    • Je ne t’en ai jamais parlé, mais cette demeure est dans la famille depuis dix générations, c’est pour cela que j’ai du mal à quitter cet endroit, me confie mon amie.

    En passant devant la cuisine, elle salue son cuisinier avant de préciser :

    • Ce soir on a des tomates et des radis à manger. On en a plein dans le potager. On consomme ce que l’on produit...C’est un peu une  méthode anti-gaspi. Nell, notre cuisinier y tient beaucoup.

    Perso, je n’accroche pas spécialement à cette idée, mais bon...Je suis mon amie jusqu’à la chambre qu’elle m’a réservée pour mon séjour. Des têtes de sangliers et cerf ornent les murs...mon regard surpris et inquiet ne lui échappe pas :

    • C’est vrai que ce décor n’allie nullement l’ancien avec le moderne...c’est un peu...
    • Vieillot, dis-je spontanément. L’ancien s’affirme nettement ! je ne veux pas trop en rajouter en lui disant que c’est carrément « effrayant » !

    Enfin seule dans cette chambre, je commence à défaire ma valise, puis me ravise. Je referme ma malle là, quitte à le regretter par la suite. Je jette un coup d’œil sur ma montre à quartz et me dis qu’il me reste suffisamment de temps pour trouver un hôtel dans le coin pour y passer la nuit... je retrouve mon amie en bas de l’escalier, lui donne x raisons pour mon départ précipité, mais me garde bien de lui dire que j’ai peur des fantômes.

    Tout n’était malgré tout pas négatif dans cette histoire…Avec mon amie, nous nous sommes retrouvées le lendemain …dans ce château…pour dénicher le trésor qu’il renfermait : trente pierres précieuses et semi-précieuses

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etres invisibles :Témoignage

    Merci Morgane pour ton témoignage reçu en commentaire il y a quelques jours. Le voici pour ceux qui ne l'auraient pas vu sous l'un des textes publiés.

    N'hésitez pas à en envoyer d'autres si vous aussi, vous avez vécu ce type d'expérience.

    Bon dimanche à tous

    Etres invisibles

    Témoignage de Morgane

    Je suis très intéressée par ce genre de phénomènes parce que je l'ai subi à plusieurs reprises et que mon esprit ouvert, mais malgré tout cartésien, veut comprendre. 

    La dernière apparition c'était il y a quinze jours. Assise à travailler tranquillement à mon ordi j'ai senti une présence sur mon côté gauche. En tournant lentement la tête j'ai "vu" un enfant blond, d'environ 3 ans, une casquette cachant ses yeux, un tee-shirt rouge et un short bleu. Il déambulait en allers retours les mains jointes et les doigts très agités. Il n'a jamais relevé la tête. Je n'ai rien dit, j'ai pensé que c'était peut être un problème oculaire, trop de travail à l'écran. Il a disparu. Le lendemain il est revenu, tard dans la soirée, toujours agité. Je suis restée l'esprit tendu essayant de comprendre, voulant communiquer. Rien ne s'est passé et il est parti. 

    Il y a plusieurs année ma grand mère est apparu au pied de mon lit, à 11h30 à l'heure où j'appris sa mort à plus de 1000 kms de chez moi.  J'ai vu également se dérouler l'accident de voiture de mon fils, je l'ai raconté, dans les détails alors que je croyais qu'il avait pris le train.  

    Je pourrais être intarissable sur le sujet et jusqu'à présent les explications données ne m'ont pas satisfaites. Mais nous n'utilisons que 10% de notre cerveau.. peut être qu'un jour nous aurons une explication scientifique,  comme une communication automatique aux événements qui peuvent nous toucher....

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  • Bonjour tout le monde,

    Pâques : Les cloches

    Texte tiré du livre "le Ninnin" , ce doudou abandonné par un enfant. Je l'avais écrit en repensant aux belles histoires que nous racontait ma mère.

    Belle journée à tous

    Les cloches

    Les   Cloches

        Comme c’est étrange !!! Comment se fait-il que cet épisode avec le Père Noël évoque soudain à Mimi sa première aventure avec « les cloches » de Pâques ? Une nuit insolite, magique et même très amusante.

         Le plus drôle c’est que justement, personne ne les connaît les cloches !!! Tout le monde pense qu’il s’agit des grosses cloches des églises qui se taisent trois jours avant Pâques et qui partent à Rome pour voir le Pape. On raconte même que lorsqu’elles reviennent, elles sont chargées de minuscules œufs et de chocolats délicieux qu’elles cachent partout où il y a de la verdure et des arbres, dans les parcs et dans les jardins, parfois même dans les plantes vertes des appartements…

    C’est n’importe quoi !

    En fait, ce n’est pas du tout cela, et Mimi le sait bien. Elle a tout vu !!!

        En se remémorant cette péripétie, elle sourit…

         C’était par une belle nuit de printemps, très très tôt le matin, et comme par hasard, elle était toute seule sur la pelouse du jardin parce que Nicolas l’avait « oubliée » la veille…

      Tonton Benji était encore là avec tante Ginou, Jérémy et Stanley, comme tous les ans à la même époque. En fait son oncle, sa tante et ses cousins venaient chaque fois qu’il y avait une fête…

        Ils étaient arrivés le matin avec deux grandes valises et tout un tas de cadeaux. Il y avait eu beaucoup de bruit, de brouhaha et de blablabla parce que tout le monde voulait raconter quelque chose à propos des mauvaises notes de Stanley à l’école, des matchs de rugby de Jérémy qui jouait depuis six mois seulement mais qui revenait toujours couvert de boue et de bleus, du travail des parents, de papy et mamy qui devaient arriver le lendemain et patati, et patata…

       La seule chose qui avait attiré l’attention de Mimi, et pour cause, c’est que l’affreux Jérémy s’était moqué de Nicolas toute la journée parce qu’il emportait son « ninnin » partout. Il l’avait même « traité » de bébé. Vexé, il l’avait laissée dans le jardin comme si de rien n’était…mais Mimi savait elle, que Nicolas était malheureux au fond de son lit sans son doudou…

    • Tant pis pour lui !! Bien fait !! Ça lui apprendra !! Ne cessait-elle de répéter toute seule dans la rosée qui recouvrait la pelouse, un petit peu en colère quand même !!! Et frigorifiée ! … C’est joli la rosée avec ses milliers de petites perles fines comme des larmes qui brillent dès que le soleil se lève…mais que c’est froid !!! Brr !

        N’empêche qu’en ouvrant les yeux ce matin-là, Mimi eut une énorme surprise. Elle était entourée d’une multitude de délicates fleurs multicolores, toute une gamme de bleues aux pétales arrondis, des jaunes avec le cœur rouge, des orange perchées sur de longues tiges vert émeraude et même des blanches tachetées de violet…et toutes possédaient une corolle en forme de petite cloche, comme les fleurs du muguet, mais en plus joli encore.

       Surprise, Mimi se demanda comment elles avaient pu pousser si vite sur la pelouse et s’épanouir ainsi en une seule nuit !

    Elle les observait du coin de l’œil, étonnée de les voir si nombreuses, si brillantes et si gracieuses, lorsque soudain, toutes se dressèrent sur leurs tiges fragiles, déployèrent leurs pétales et s’accordèrent pour former un chœur merveilleux. Accompagnées par le vent qui sifflotait une légère mélodie, elles chantaient en harmonie d’une voix claire et cristalline, un air d’une douceur infinie, et leur chant emplissait ses oreilles.

         Elle n’a jamais oublié les paroles de cette chanson, et c’est avec un immense plaisir qu’elle se mit à les fredonner au fond de sa « cachette » :

    « Dans le jardin nous sommes nées

    Dans  le jardin nous chanterons

    Dans le jardin nous danserons

    Dans le jardin nous sèmerons

    Dans le jardin nous cacherons

    Des friandises pour les petits »

       Pendant un long moment, Mimi se laissa bercer par le chant des clochettes. Une douce chaleur l’enveloppa et elle vit de ses propres yeux de doudou, un spectacle magnifique, magique.

    Les clochettes se détachèrent soudain de leurs tiges pour s’élever dans les airs, juste au-dessus de sa tête. Elles formèrent une immense ronde multicolore pour danser avec légèreté et souplesse un ballet qu’aucun chorégraphe n’aurait pu imaginer, même pas Kamel Ouali. Et, tandis qu’elles se trémoussaient avec grâce, une pluie de fines poussières dorées et argentées s’échappa de leurs cœurs comme un feu d’artifice pour se transformer en particules de plus en plus épaisses…et, mais oui, ces milliers de particules se rassemblèrent, se rapprochèrent et se lièrent pour devenir des œufs et d’innombrables petits sujets de sucre ou de chocolat.

         Au même moment, des dizaines de petits lapins arrivèrent des quatre coins du jardin encombrés de petits paniers d’osier et se précipitèrent sur les sucreries pour les envelopper de fins papiers dorés et de larges rubans de satin rouges et verts qu’ils sortirent de leurs mallettes.

         Encouragée par les clochettes qui dirigeaient les opérations, toute la ribambelle de petits lapins se mit à cacher soigneusement toutes ces friandises dans tous les recoins du jardin, dans la haie de lauriers roses, sur les branches du sapin bleu, derrière la grosse pierre plate où Nicolas a l’habitude de s’asseoir quand il est tout seul, dans le cabanon de bois, au creux du plus gros coquillage qui borde l’allée, et même dans le potager…

          Une fois le travail terminé, les délicates clochettes contemplèrent leur chef d’œuvre, et lorsque tout leur sembla parfait, elles s’évanouirent comme elles étaient venues.

    Encore sous le coup de l’émotion, comme dans un rêve, Mimi regarda autour d’elle…

    • Comme c’est étrange, se dit-elle, jamais je n’aurai imaginé qu’il s’agissait de frêles petites fleurs aidées de petits lapins qui camouflaient les gros œufs de sucre et de chocolat dans les arbres du jardin !! Et comme c’est amusant, elles ont choisi les mêmes cachettes que l’an dernier…Bah ! Nicolas ne doit plus s’en souvenir, lui !

         Quelques minutes plus tard, de grands cris de joie arrivèrent jusqu’aux oreilles de Mimi. Les enfants venaient de se réveiller et elle savait que dans quelques instants, après le petit déjeuner, ils sortiraient tous dans le jardin à la recherche des friandises.

        Nicolas et Stanley apparurent les premiers, en pyjama de pilou et en baskets (ils n’avaient pas le droit de sortir avec leurs chaussons, et ce jour-là, comme par hasard, ils n’avaient pas oublié la consigne).

       - Mimi ! S’exclama Nicolas en prenant son doudou dans sa main, qu’est-ce que tu fais là ?

    Mimi ne répondit pas, bien sûr, mais discrètement, elle guida ses pas jusqu’aux cachettes où se trouvaient les plus gros œufs et la petite poule de chocolat blanc et noir.

        C’est vrai qu’il est un peu gourmand, Nicolas, se dit soudain Mimi en se retournant dans son tiroir !!! Et elle se mit à sourire en repensant au jour ou il l’a accusée, elle, d’avoir mangé tous ses chocolats.

       En attendant, elle est toujours là dans ce tiroir sombre.

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : êtres invisibles

    Parfois, comme le disait Nolwenn dans son texte, nous ressentons la présence de ces "êtres invisibles" sans pour autant en prendre conscience....Ces âmes qui refusent de quitter un lieu par exemple...

    En voici deux exemples assez surprenants

    Bon jeudi à tous

    Les murs

    Les murs se souviennent

           C’est étrange ! Il y a des endroits où l’on se sent merveilleusement bien et d’autres où l’on ressent un certain malaise. Pour qui, pour quoi ? La plupart du temps, on n’en a pas la moindre idée...Pourtant, il y a certainement des raisons. Pour me l’expliquer, j’ai recherché dans mes souvenirs les endroits que j’ai le plus appréciés et certains qui m’ont profondément troublée.

    Je me suis donc projetée dans mon enfance, lorsque je passais un ou deux mois  de vacances chez mes grands-parents paternels. Non seulement j’y étais heureuse, mais aussi sereine, vivante... Ce petit village à la campagne me convenait parfaitement. Je m’y sentais en « osmose » avec la nature et je savourais chaque instant : les virées à vélo, les balades jusqu’au petit pont entouré de noisetiers, les jeux sur la rue avec les copines, la chasse aux escargots dans le petit jardin...mais aussi la « prière du soir » à six heures précises dans l’église du village, avec tous mes amis...Rien qu’en me remémorant ces moments, je me sens envahie d’une immense tendresse, d’un calme profond. Je crois que l’atmosphère paisible de l’endroit, sa simplicité, la personnalité et la douceur de mon grand-père, l’affection de ma grand-mère ont fait de sorte que je me sente en toute confiance en ce lieu.

    De même, certains endroits nous procurent une certaine gêne, des angoisses. Ce sont souvent des lieux où une tension bien réelle relie les personnes qui le fréquentent. C’est une sensation que j’ai ressentie parfois bien avant d’apprendre ce qu’il s’y passait.

    Il y a aussi des lieux plus étranges :

    Un petit bond dans le temps, et je me revois à la porte du lycée où je vais passer mes dernières années de scolarité...Je suis en compagnie de ma mère et j’ai envie de fuir. Je suis oppressée, au bord du malaise :

    • Je vais y être malheureuse, dis-je à ma mère. Je ne pourrai jamais m’habituer à cet établissement.
    • Mais si, tu verras, tout va bien se passer.

    Il n’empêche que ce trouble ne m’a jamais lâchée, et chaque fois que passais la porte de ce lycée, je ressentais un pincement au niveau de la poitrine, parfois même un certain malaise, pour ne pas dire « mal être » …isolée sûrement volontairement, je ne m’y suis jamais fait d’amies, et je ne me souviens même plus de mes professeurs (alors que je n’ai pas oublié les précédents dans les autres établissements !)

    A l’époque, il n’y avait pas internet, mais aujourd’hui si...alors évidemment, j’ai fait ma petite curieuse...et voilà ce que j’ai appris : « Pendant la seconde guerre mondiale, le lycée Guist’hau reste ouvert. En 1940, une partie des bâtiments, l’aile gauche, en entrant dans le lycée, est occupée par l’armée allemande Ce lycée comptait dans ses murs des élèves juives…Nous avons retrouvé 27 noms d’élèves juifs, dont nous avons relevé, plus ou moins précisément, l’itinéraire. Cinq ont été déportés et assassinés à Auschwitz »

    Il semblerait que les murs se souviennent des événements qui se sont déroulés dans ces lieux...et c’est peut-être ça que je ressentais inconsciemment !

    Cela me rappelle une autre anecdote tout aussi étrange. Lorsque ma sœur est devenue propriétaire de sa maison, elle ne s’y trouvait pas aussi bien qu’elle le souhaitait. Elle lui plaisait bien sûr, mais quelque chose la rebutait sans qu’elle sache vraiment quoi. Un jour, elle se surprend à observer le sol de son garage, et quelques taches sur le béton lui font penser à des traces de sang. Elle m’en parle et je lui affirme qu’elle « se fait des films », elle a une de ces imagination ! N’empêche que quelques semaines plus tard, elle apprend par une voisine qu’un homicide a été commis dans cette maison, dans CE garage… il y a bien des années …jamais elle ne s’habituera à cette idée !

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