• Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Guérisons spectaculaires

    Fascinants les pouvoirs du magnétisme...Voici un nouvel exemple, mais je suis sûre que vous en connaissez vous aussi de nombreux.

    Si vous avez connu ce genre d'expérience, n'hésitez pas à en parler en "commentaires" et merci de partager ce texte (Facebook...Instagram...Twitter...)

    La prochaine anecdote (après demain) sera également une "guérison" mais qui me semble personnellement plus surprenante encore !

    magnétisme - 2

    Envolées mes névralgies !!

       Depuis des années (pour ne pas dire des dizaines d’années), j’ai souffert de ce que j’appelais des « névralgies ». Elles apparaissaient sans prévenir, violentes, brutales, me clouant littéralement sur place. J’imaginais ma tête prête à exploser tant la douleur était vive, comme si un être invisible s’amusait à me tordre les nerfs à l’intérieur de mon crâne, juste au-dessus de l’oreille…et ce pendant des heures à intervalles réguliers (toutes les minutes pour commencer…et au fil des heures toutes les secondes). Un vrai cauchemar !! Et ce pendant deux, trois, quatre jours d’affilés…sans dormir naturellement…ou si peu, complètement shootée par le paracétamol !!

    Ces douleurs revenaient très souvent,  à la suite d’un « coup de froid » (fenêtres ouvertes dans la voiture…cheveux mouillés…) ou après une station prolongée devant l’ordinateur…

    Bien sûr, je ne suis pas stupide au point d’accepter ça sans rien dire aux toubibs ! J’en avais donc parlé à mon médecin traitant qui ne semblait pas comprendre ce « mal », le minimisant en me disant que ce n’était pas grave… problème de cervicales sans doute ! lorsqu’il fut remplacé par un autre médecin, j’ai tenté une nouvelle fois d’expliquer ces « douleurs »...idem ! Pas de réponse à ma question, si ce n’est :

    • Que faites-vous dans ces cas-là ?
    • Je prends du paracétamol
    • Bien ! Je vais vous en prescrire.

    Ben voyons ! Le problème est réglé !!

    Il fallait que je me fasse  une « raison » et dès que les premiers signes apparaissaient, je sautais sur la boite d’Efferalgan.

    En désespoir de cause, et parce que les douleurs s’intensifiaient au fil des années, je suis quand même allée voir une magnétiseuse dont j’avais trouvé l’adresse dans un magasin. Deux jours plus tard, mes névralgies reprenaient de plus belle et je crois que l’expression « avoir envie de se cogner la tête contre les murs » avait  cette fois-là pris toute sa signification pour moi. Tout le monde ne s’appelle pas monsieur « Ménager », cet homme incroyable qui avait fait des « miracles » (voir textes précédents). Il faut croire que tout le monde ne peut pas s’improviser « magnétiseur »

    Et d’abord …quel est le rôle d’un magnétiseur ?…un vrai ! Je me suis renseignée sur Internet :

      « Le magnétiseur transmet l'énergie magnétique destinée à rétablir l'harmonie, rééquilibrer le corps, l'âme et l'esprit. Tout être vivant possède du magnétisme sans en avoir conscience ou sans savoir s'en servir. Le magnétiseur est la personne qui a pris conscience de posséder ce magnétisme, a acquis de l'expérience avec, s'est formée aux thérapies énergétiques pour mieux l'appréhender et s'en servir. Il possède une condition physique mais aussi une sensibilité qui lui permet de développer ce que certains appellent : un don » 

    C’est exactement ce qu’il s’est passé pour ma fille. Découvrant cette faculté en elle de soulager les autres, elle a suivi de nombreuses formations pour mettre son don, sa patience et ses aptitudes au service des autres.

    Elle a fait ses premiers pas sur nous, sa famille…

    Justement,  ça commençait à tambouriner dans ma tête, et je lui ai demandé si elle pouvait « faire quelque chose » ! …j’avoue qu’à ce moment-là, j’étais très sceptique et je me disais qu’au mieux, elle m’apporterait un max d’énergie (ce qui n’est déjà pas si mal !)…mais chasser ces névralgies presqu’aussi vieilles que moi !!!! Faut pas croire au Père-Noël non plus !!

    C’était au mois d’octobre (je ne m’en souviens plus, mais elle me l’a rappelé l’autre jour…elle note tout !) et je dois confesser que ces « maux » se sont arrêtés net !! Un hasard ??

    Les jours passants, j’ai dû reconnaître que tout semblait au top !  J’ai touché du bois des centaines de fois lorsque ma nuque me titillait mais que rien ne se passait au-dessus !

    Jusqu’à la semaine dernière ou les premiers symptômes sont réapparus. Pourquoi ??? Je pense que j’ai dû prendre des risques en sortant la tête mouillée malgré le vent…

    J’ai téléphoné à ma fille qui est venue dans l’heure…elle m’a fait ce qu’elle appelle « un soin »…et … dans l’heure qui a suivi mes symptômes se sont envolés !!!!!!!!

    Moi, je dis que c’est Magique !!

    Je revis !!

    Merci ma Nono !!

    Précision : j'ai écrit ce texte il y a déjà plusieurs années, et depuis mes névralgies ont totalement disparues !!!

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Bonjour tout le monde,

    En ce début de printemps, il n'y a pas que les arbres qui s'habillent de magnifiques couleurs vertes  et les fleurs qui pointent le bout de leur nez... il y a aussi les animaux qui ont hiberné tout l'hiver qui ouvrent un œil, puis l'autre avant de sortir de leurs refuges....

    Voici Lulu...

    Lulu

    Lulu se réveille

     

         Après de longs jours de pluie, le soleil daigne enfin faire son apparition. Il réchauffe un peu le jardin et caresse le toit de la maisonnette construite par Lounis et Noah, juste devant la baie vitrée de la salle à manger. En sentant cette douce chaleur l’envelopper, Lulu ouvre un œil, puis l’autre, s’étire longuement et se décide à faire quelques pas dans son enclos. Justement, les enfants viennent tout juste de terminer leurs devoirs et s’attardent un moment dehors en mangeant leur goûter, une grosse part de brioche qui sort tout juste du four. Évidemment, ça n’échappe pas à l’odorat de la tortue encore recouverte de terre, qui s’avance vers eux, l’air gourmand :

    • Oh, ça y est ! Tu es réveillée Lulu ? s’exclame Noah.
    • Non, tu vois, je suis somnambule...Dis-moi, ça a l’air délicieux ce que tu grignotes !
    • Il ne grignote pas, il dévore, s’empresse de préciser Lounis en riant. Tu en veux un petit morceau ? C’est maman qui l’a faite cet après-midi.

    Lulu se réveille

    Lounis se rapproche de l’enclos et dépose quelques miettes de sa brioche près de Lulu qui ne se fait pas prier pour les engloutir. Vous pensez ! Elle a passé tout l’hiver sans rien avaler du tout. Il en profite pour remplir sa coquille saint Jacques de granulés.

    • Je préfèrerais des feuilles de pissenlits. Je sais qu’il y en a plein dans le jardin.... et rien du tout dans ce petit espace que vous m’avez réservé !

    Sur ce, maman arrive avec une grande bassine, une éponge douce et une serviette de toilette.

    • Allez Lulu ! Tu as vu ta maison ? Elle est recouverte de terre, on va nettoyer tout ça !

    Lulu jette un coup d’œil à la petite cabane que les deux enfants ont fabriquée pour elle l’an dernier et répond tranquillement :

    • Je sais que je n’ai pas une vue excellente, mais elle me parait parfaite cette maison !
    • Je ne parle pas de celle-là sourit maman, je parle de ta carapace !
    • Oh, c’est vrai, tu es toute pleine de boue, s’amuse Noah ! C’est parce que tu as creusé dans la terre pour te cacher.
    • J’imagine que je n’ai pas le choix ? Je ne vais pas réussir à m’échapper assez vite…
    • Euh…non !

    Maman prend délicatement la tortue, la dépose dans la bassine  et commence à nettoyer ses jolies écailles avec de l’eau tiède. Enfin propre et belle, Lulu s’éloigne lentement vers sa cabane, toute fière malgré tout, se retourne et dit simplement aux enfants :

    • Je vais me reposer un peu, j’ai un peu froid maintenant. Revenez demain, on fera un petit tour dans le jardin si vous voulez bien m’ouvrir la porte. J’ai hâte de goûter les jolies pâquerettes qui dépassent de l’herbe...C’est bizarre d’ailleurs que vous n’ayez pas encore tondu la pelouse !

    Lulu se réveille

    Enfouie dans la paille, Lulu rentre alors la tête dans sa carapace et ferme les yeux…mais juste pour une nuit cette fois.

    Lounis qui la suivait du regard se dirige vers le petit carré ou poussent les herbes aromatiques et cueille quelques branches de thym. Il sait que c’est bon pour le rhume et Lulu a bien dit qu’elle avait eu froid. Il ne veut pas qu’elle tombe malade sitôt réveillée de son long hiver. Il les dépose à l’entrée de son abri. Lorsqu’elle sortira la tête demain matin, elle sera contente de les trouver là.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Guérisons spectaculaires

    Dans la série des guérisons insolites....un truc "incroyable" mais, je n'en dis pas plus.

    Bon mardi à tous

    Don après vie

    Un don... après-vie

       Dans un précédent récit, je décrivais mon père comme un homme extrêmement carré, raisonnable et cartésien, ne faisant confiance qu’en la science, la médecine et la logique....Avec le recul, je me dis que c’est uniquement ce qu’il voulait bien nous faire croire...surtout à nous ses enfants ! Car je sais à présent qu’il y avait bien en lui un côté...disons « irrationnel » qu’il refusait de nous dévoiler...il était même capable de nous prouver par A plus B qu’il y avait une vraie logique dans des faits inexpliqués.

    Ainsi, il avait lui-même un don : celui de « passer les verrues ». Il prétendait que ce don pouvait se transmettre et qu’il le tenait d’une personne très proche. Et bien sûr, il allait nous le léguer un jour ou l’autre ! N’importe quoi ! Il gardait précieusement sur lui un vieux carnet sombre, contenant une « formule magique », enfin une prière qu’il récitait lorsqu’il lui arrivait (très rarement) de faire disparaître ces excroissances disgracieuses. Il ajoutait également que nous ne devions, en aucun cas, prendre connaissance de ces écrits tant qu’il ne transmettait pas ce « don »...Quand j’y repense ! Et ce qui me semble le plus incroyable à présent, c’est que mon père, cet homme si « sérieux » pouvait se plier à ce genre de « magie »...

    Pourquoi ne pas utiliser ces vieux remèdes de grand-mère comme le citron, le vinaigre blanc, l’ail ou le bicarbonate de soude, comme tout le monde !

    En tous cas, ma mère était formelle, lorsqu’elle était plus jeune, ses mains s’étaient un beau jour, couvertes de ces minuscules bosses rugueuses, les  déformant au point qu’elle ne n’arrivait plus à broder, une catastrophe quand on sait que la broderie lui occupait une grande partie de son temps ! Une passion et un « vrai don » qu’elle exerçait avec art, précision et une tonne de patience...j’ai même la chance d’avoir encore à la maison un magnifique chemisier et quelques lambeaux de l’entourage d’un berceau qu’elle avait entièrement brodés...C’est absolument magnifique ! Bref, elle m’avait affirmé, en constatant que l’un de mes doigts était orné de l’un de ces affreux boutons,  que mon père lui avait « sauvé » ses mains en quelques jours, alors qu’il faut en général de un an à deux ans pour faire disparaître ces vilaines verrues. Toujours aussi « naïve » j’étais allée demander à mon père s’il pouvait faire « quelque chose ». Il avait seulement jeté un coup d’œil un peu distrait à ma main avant de me dire :

    • C’est bon, d’ici quelques jours, elle aura disparue !

    Sur le moment, je n’y ai absolument pas cru. Je me suis juste dit qu’il n’y attachait aucune importance (comme à mes bonne notes à l’école d’ailleurs, il préférait tenir compte des mauvaises !) et je m’en moquais un peu...ce n’était pas un petit bobo de rien du tout qui allait me traumatiser !

    Pourtant, quelques jours plus tard, en me lavant les mains, je fus bien surprise de constater qu’elles étaient lisses et douces, sans la moindre petite verrue !

         Toutes ces explications pour en arriver à ce fait absolument incroyable qui s’est déroulé quelques mois seulement après le décès de mon père. L’une de mes filles, très jeune à l’époque, huit ans exactement, se plaignait d’avoir plusieurs verrues sur les mains. C’était douloureux et cela la gênait considérablement pour écrire. En plus, elle trouvait ça « moche ».

    • Ah oui, c’est embêtant ça ! lui dis-je un peu ennuyée pour elle. Il n’y a pas grand ’chose à faire malheureusement, et ça peut mettre beaucoup de temps à disparaitre... Un peu « bêtement » j’ajoute :
    • Il y avait bien quelqu’un qui faisait « passer les verrues », mais aujourd’hui, je ne vois pas qui pourrait le remplacer !
    • De qui tu parles ?
    • De ton grand-père ! Mais tu peux toujours lui adresser une petite prière.

    Et sans plus de commentaires, ma fille retourne jouer dans le jardin.

    Quelques jours plus tard, ma fille revient vers moi et me montre ses mains avec un grand sourire

    • Tu as vu...il n’y a plus rien !
    • Comment tu as fait ?
    • Tu le sais bien, me répond-elle avec un petit haussement d’épaules, me laissant sans voix !
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Bonjour tout le monde,

    On y croit : C'est vraiment le printemps!

    La preuve : les fleurs sortent le bout de leurs nez...

    Bon début de semaine à tous

    Symphonie florale

    Symphonie florale

         La journée a été éprouvante pour Mina : une tonne de travail, un patron constamment sur le dos, et pour finir une heure dans les embouteillages. Ce n’est qu’en arrivant sur le chemin qui la mène à son village qu’elle peut enfin souffler. Au volant de sa voiture, elle se détend et chantonne en écoutant Soprano. Elle admire le paysage et se dit qu’elle a bien de la chance de vivre au milieu de cette nature si généreuse et si colorée en cette saison. Elle se sentirait presque protégée sur cette route bordée de haies touffues d’où jaillissent comme un feu d’artifice des bouquets blancs d’aubépines et jaunes d’or des genêts.

    symphonie florale

    Perdue dans ses pensées, elle aperçoit soudain deux grandes marguerites qui penchent dangereusement leurs têtes sur la chaussée. « Mais elles font du stop !!» constate-t-elle en s’arrêtant pour les cueillir, comme elles sont jolies !

    • Merci Mina, entend-elle nettement tandis qu’elle remonte dans sa Clio.
    • Je suis fatiguée ! j’entends des voix…dit-elle tout haut en reprenant son volant.

    En arrivant chez elle, elle pose négligemment son sac sur la table du séjour, attrape un vase de terre cuite sur une étagère, le remplit d’eau et y dépose les deux fleurs. Elle sort ensuite dans le jardin pour prendre l’air. Elle en a bien besoin.

    symphonie florale

    Adossée à la cabane de jardin, bien calée sur une chaise en rotin, elle ferme les yeux et respire profondément, laissant le parfum du jasmin entrer dans ses narines et envahir tout son être. Bercée par la douceur de cette fin de journée, elle  ne tarde pas à s’assoupir. C’est alors qu’elle entend des petites voix cristallines l’appeler :

    • ..coucou...coucou. Tu viens nous regarder ?

    Ce sont les clochettes des campanules violettes qui s’agitent pour l’inviter au plus magique des spectacles. Mina ouvre lentement les yeux et découvre son jardin métamorphosé. Elle s’approche du seringa et ne peut qu’admirer les étamines délicatement parfumées  surgissant du cœur de chaque coupelle blanche. Enivrée par cet arôme, elle se dirige vers les asters qui, pour lui offrir un magnifique ballet,  ont enfilé leur justaucorps jaune et leur tutu mauve. Ils sont accompagnés par les azalées vêtues de longues robes roses et les clématites qui évoluent en toute légèreté dans de longs voiles bleus.

    symphonie florale

    Plus loin, ce sont les œillets qui s’élancent dans un flamenco endiablé, laissant virevolter autour d’eux leurs longues robes andalouses à frous frous rouges et volants blancs.

    symphonie florale

    Mina réfrène ensuite un éclat de rire en apercevant les fleurs de pommes de terre aux allures de clown. Elles semblent jouer au rugby avec le ballon orange qu’elles portent à bout de bras sur leur maillot blanc. Sur le terrain, les pissenlits et les bleuets jouent les pom pom girls en agitant leurs gros pompons jaunes et bleus pour encourager leurs équipes.

    symphonie florale

    Elle s’arrête enfin, près d’un fragile coquelicot rouge vif tout tremblant :

    • Je ne pensais pas que tu me regarderais, lui dit-il timidement. Je suis tellement quelconque. Je n’ai pas une garde-robe si impressionnante et majestueuse que les roses, ni...
    • Les roses sont fières et orgueilleuses ! toi, tu es simple et tu dégages tellement de douceur. Quand je t’aperçois, je suis émue rien qu’en pensant à l’or des champs de blé dans lesquels tu vis habituellement...C’est tellement beau !

    symphonie florale

    En disant ces mots, Mina ferme à nouveau les yeux pour imaginer ces grandes étendues rouge et or dans lesquelles elle jouait lorsqu’elle était enfant, et sombre à nouveau dans un profond sommeil.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Belle journée à toutes et à tous:

    Etrange : guérisons spectaculaires

    L'histoire des "oreillons" (avant-hier) ne va pas sans celle, encore plus surprenante de cet enfant atteint de leucémie...et bien sûr de ce magnétiseur que l'on appelait couramment "le docteur Ménager"

    Bon week-end à tous

    Profession magnétiseur

    Profession : magnétiseur

      Pendant presque toute mon enfance, j’ai passé mes vacances avec ma sœur (ou seule) chez mes grands-parents, dans la Vienne. C’était bien, certes, mais je n’avais jamais connu ce que l’on pourrait appeler des vacances en famille, avec ma sœur, mes frères et surtout mes parents… jusqu’au jour où, grâce à une petite rentrée d’argent, mes parents ont pu se procurer une grande tente de camping et tout le matériel nécessaire pour pouvoir prendre leurs « premières vraies vacances ».

    Ce n’était pas si facile à l’époque !  

    Quel bonheur ! Quelques jours en famille en pleine nature ! Sur un terrain de camping à Quimiac. Entre la plage et les jeux sur le terrain avec les copains-copines, on ne voyait pas le temps passer…et nous avions de la chance, nous y restions deux mois. Mon père travaillait durant la semaine et nous rejoignait le week-end.

    Un après-midi, en revenant de la baignade, mon regard s’est arrêté sur un enfant que je connaissais de vue (il habitait près de chez ma tante). J’avais bien du mal à le reconnaître tant son visage était gonflé. Ma mère s’aperçut de ma gêne et me révéla qu’il était très malade et qu’il prenait des traitements lourds.

    • Il est en fin de vie, me confia-t-elle. Les médecins ne peuvent plus rien faire pour sa leucémie. Ici, ses parents essaient de lui faire un peu oublier sa maladie.

    Il n’avait pas neuf ans !!! J’étais bouleversée d’apprendre que l’on pouvait quitter la vie si jeune.  

    De retour à la maison, j’oubliais cet enfant que j’avais vu jouer pour la dernière fois près de sa maison de toile. On a la mémoire courte lorsque l’on est jeune !

    Je n’ai entendu parler de lui seulement quelques semaines plus tard, lorsque ma mère nous raconta ce qui lui était arrivé :

    Quelques jours seulement après ses vacances, l’enfant était au plus mal. Les médecins affirmaient qu’il ne lui restait que quelques heures à vivre. Famille et amis se préparaient pour son dernier voyage, et comme il était coutume de le faire à l’époque, il devait porter un vêtement blanc, une aube, que ma tante venait de repasser.

    Ses parents, dévastés, ne se résignaient pas à le voir partir.  Ils tentèrent le tout pour le tout, et en dernier recours, ils firent appel à un magnétiseur connu pour avoir « fait des miracles » !

    Celui-ci vivait à plus de 600 kms, mais ils l’appelèrent en l’implorant de faire tout ce qui était en son  pouvoir pour sauver leur fils. Celui-ci n’a pas hésité une seconde et s’est directement rendu à Nantes pour tenter l’impossible. Quelques heures plus tard (je ne sais plus par quel moyen de transport à l’époque !) il était sur place, face à l’enfant.  Il a demandé aux parents de lui préparer un bain d’eau tiède dans lequel il a ajouté quelques sachets de plantes. C’est tout !

     Il faut savoir que cet homme n’était pas seulement « magnétiseur ». Il travaillait avec un pendule qui lui indiquait quel organe était affecté. Il le « soignait » ensuite en prescrivant des bains  d’infusions de plantes diverses (certaines très rares) dont il connaissait les vertus. Pour les trouver, il parcourait le monde entier. Il avait une réputation telle que dans les hôpitaux, les médecins faisaient très souvent appel à lui.

    Ma mère ne m’a pas raconté les détails de cette histoire…Je sais juste que la guérison de cet enfant a été spectaculaire…

    J’ai eu de ses nouvelles à plusieurs reprises au cours de ma vie. Il était en parfaite  santé et à l’heure actuelle, il doit profiter d’une douce retraite.

    Mais revenons à cet homme, monsieur Ménager. J’ai eu la chance de le rencontrer, puisque chaque année, après cet événement, il rendait visite à la famille. Il faisait également profiter   son entourage de ses dons. Ainsi, accompagnant ma mère pour une visite, j’ai observé sa façon de procéder. C’était fabuleux !

    Il disposait sur une table des centaines de sachets contenant des mélanges de plantes (un peu comme des sachets de tisanes !) et actionnait son pendule de la personne à la table. Le pendule s’arrêtait sur l’un des sachets. Il savait alors de quoi souffrait la personne et « prescrivait » des bains de pieds, de mains, de siège…durant un temps précis, plusieurs fois par semaine….Mes souvenirs sont peut-être un peu floues, mais en gros c’était ça !

    Etrange non ?

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire