• Belle journée à toutes et à tous,

    Après les guérisons "étonnantes" grâce au magnétisme, voici celles que l'on doit à notre propre "foi"...sans forcément aller à Lourdes (Je n'ai d'ailleurs pas d'exemple perso dans ce lieu !)...

    Non, lorsque je pense à la puissance de parole et de la pensée,  je pense immédiatement à mon arrière-grand-mère, une femme de poigne que j’ai très peu connue. Je n’ai même aucun souvenir d’elle. Je ne sais d’elle que les anecdotes  que me racontait ma mère à son sujet. J’ai aussi cette malheureuse photo actuellement sous les yeux.

    Lorsque je regarde cette image, j’y vois nettement ma mère et probablement ma sœur, et cette grand-mère avec un autre enfant dans les bras. Un beau poupon ! Le sourire de cette petite « bonne femme » coiffée d’un bonnet me semble bien étrange ! Il lui donne un air si fragile et si doux sur cette photo ! Pourtant....

    Pouvoir de guérison

    Pouvoir de la pensée, des mots...

          Mon arrière-grand-mère était une femme tout à fait exceptionnelle et d’une force mentale incroyable. Je me souviendrai toujours des anecdotes que me racontait ma mère à son sujet. Petite bonne femme au caractère bien trempé (une bretonne !), et boulangère de métier (un métier difficile...surtout à l’époque), elle ne supportait pas la paresse et montrait l’exemple en transportant elle-même ses sacs de 100 kg de farine sur son épaule ... pour les monter par une échelle de meunier au grenier...Elle avait « ses têtes » comme on dit, et ne s’en cachait pas. Ma mère me faisait toujours rire lorsqu’elle me parlait de ses relations avec son gendre, mon grand-père. Elle ne l’aimait pas beaucoup (un bien brave homme pourtant)  et savait lui montrer en raccommodant ses chaussettes avec des fils voyants (du rouge pour des chaussettes bleues par exemple !)...pas toujours très commode, elle se montrait parfois...disons un peu « roublarde » et vers la fin de sa vie, elle prenait  un malin plaisir à refuser toute nourriture ...uniquement pour aller se plaindre de maltraitance auprès de ses voisins chez qui elle allait partager les repas.

    Tout cela pour dire, que sa vie, elle a su la choisir elle-même sans se soucier des autres. Et cela était valable même pour sa santé. Jamais malade, elle n’a jamais vu le médecin...Elle n’était pourtant pas infaillible et un beau jour, sa santé se dégrada et son visage fut marqué par une horrible « grosseur » qu’aujourd’hui on appellerait probablement une « tumeur cancéreuse ».

    Il n’était bien sûr pas question de « consulter » ou d’appeler le toubib ! Pas elle ! Elle devait malgré tout rester alitée, aussi chacun s’inquiétait sur son avenir et se préparait à une fin proche.

    C’était sans compter sur sa force psychique et ses connaissances innées sur le pouvoir de la pensée … Ma mère n’a jamais oublié les heures qu’elle a passées auprès  de cette femme...disons, autoritaire et exigeante. Elle semblait n’avoir confiance qu’en elle (peut-être parce qu’elle-même avait un caractère assez fort ! ) et lui « imposait » de venir à son chevet pour dire des ...prières qu’elle lisait chaque jour sur une sorte de bible...Ma mère s’exécutait sans sourciller et sans penser un seul instant que ces textes pouvaient être d’un secours quelconque à mon aïeule....Pourtant, quelques semaines plus tard, elle recouvrit des forces et ...guérit complètement.

    Je pense sincèrement que cette guérison était due plus à la force de sa pensée qu’aux prières récitées par ma mère.

    Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans lorsqu’elle quitta (volontairement) la vie...elle en avait assez et s’est laissée mourir de faim.

    Tout se passerait donc au niveau de la pensée ? ...d’où l’expression : « c’est dans la tête ! »

    Cet exemple prouve que nous avons probablement le pouvoir de « guérir » par la pensée....

    Nous savions déjà que par cette même pensée nous pouvions altérer notre santé, et cela semblerait « logique » que nous puissions « inverser la vapeur »

    La façon dont nous abordons certains événements, difficultés, soucis peut nous rendre malade. Ainsi ne dit-on pas  « j’en ai plein le dos » et porter réellement  sur soi le poids des ennuis, ce qui se concrétise physiquement par des douleurs réelles plus ou moins supportables ?

    De même, lorsque l’on a mal aux oreilles (en tant qu’adultes), c’est bien souvent parce qu’on ne veut pas entendre quelque chose de précis...mal à la gorge : problème de communication...

    Nos « maux » et notre santé sont donc étroitement liés à la manière dont on fait face aux aléas de la vie...soit !

    La force de la pensée est vraiment puissante.

    Les anecdotes suivantes montrent que l’on peut également se laisser « influencer » par les paroles (positives ou négatives) de notre entourage.

    Attention, ce premier exemple est une expérience à ne pas « reproduire »...

    Je tiens l’anecdote suivante de mon père, qui, lui était persuadé que tout se passe dans la tête. Il avait donc convaincu l’ensemble du personnel de l’atelier dans lequel il travaillait qu’une personne pouvait « tomber malade » simplement en lui « suggérant » cette idée. Leur cible, l’un des ouvriers, un homme charmant, travailleur, toujours ponctuel et surtout résistant, d’une santé de fer et n’ayant par conséquent jamais manqué une seule journée à son poste...Chacun à leur tour, ses collègues ont semé des petites « phrases assassines » dans son cerveau...du genre : «  Salut ! Oh quelle tête tu as aujourd’hui. Ça va ? », «  Tu as mauvaise mine ! Tu te sens bien ? » Ou « tu n’aurais pas dû venir, tu n’as pas l’air  bien » etc...

    L’homme en question, s’étonne, s’inquiète...se regarde dans le miroir des sanitaires, se trouve bien palot... et rentre chez lui...réellement malade !...

    Pas bien cette expérience!!!

    Après le pouvoir de cette pensée négative, voici une expérience inverse très commune:

    Toujours racontée par mon père :

    Il encadrait à l’époque une bande de jeunes en vacances. L’un d’eux se plaignait sans cesse d’un mal de tête et demandait à corps et à cris du paracétamol pour en venir à bout. Mon père finit par lui donner des cachets « placebo » ...Cinq minutes après, il avait cessé de se plaindre, participait aux activités avec entrain et se sentait parfaitement bien.

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  • Bonjour tout le monde,

    Après Lulu la tortue, voilà Petit ours qui se réveille, mais lui, a ouvert les yeux un peu trop tôt....

    A présent, le printemps est là, et notre petit ours a dû retrouver dame marmotte!

    Belle journée à tous

    Petit ours se réveille

    Petit ours se réveille

            Après une longue, longue nuit de sommeil, petit ours ouvre un œil, puis l’autre, et décide d’aller mettre le nez dehors pour se dégourdir les pattes. Dans la grotte, papa et maman dorment encore profondément :

    « C’est dommage, pense-t-il, ils ne vont pas pouvoir  savourer les premières heures du printemps...ils viendront me rejoindre plus tard». Sans réfléchir, petit ours se précipite à l’extérieur. Tout autour de lui, le paysage est recouvert d’une épaisse couche de neige blanche. Il ne reconnait plus les roches, les sentiers et les sapins qu’il a quittés  il y a quelques mois pour hiberner. Un peu aveuglé par la lueur du jour et tout ce blanc éblouissant, il avance sans précaution sur le sol glissant.

    • Aïe, que c’est froid !! s’étonne-t-il. Il recule en chancelant, perd l’équilibre et tombe lourdement sur le derrière.
    • Comme tu es drôle ! ricane une jeune marmotte qui vient elle aussi de sortir d’un petit trou creusé dans la neige.

    Les quatre pattes en l’air, petit ours observe sévèrement  la petite boule de poils gris et marron qui vient de se moquer de lui.

    Petit ours se réveille

    • Le printemps n’est pas encore arrivé ? pourtant je n’ai plus du tout sommeil ! que se passe-t-il ?
    • Il ne va pas tarder maintenant. Je crois qu’il se fait attendre cette année... moi aussi, je viens de me réveiller. Profitons-en pour découvrir comme c’est beau et calme lorsque la nature se protège avec cette douce  couverture blanche...Allez, relève-toi et  viens jouer avec moi.

    Petit ours suit la jolie marmotte sur le tapis moelleux et froid. Il s’habitue vite et s’amuse beaucoup. Il jette un coup d’œil en arrière :

    • Oh ! les jolis trous ! s’exclame-t-il en remarquant les empreintes de leurs pas laissées dans la neige mousseuse.

    Avec demoiselle marmotte, il glisse sur les pentes douces en riant aux éclats et descend jusqu’au lac. En se tenant l’un à l’autre, ils s’aventurent sur la surface gelée et patinent, et tombent, et repatinent et retombent...ils jouent ainsi très longtemps avant de continuer leur promenade vers la forêt pour une partie de cache-cache entre les sapins blancs.

    La journée passe ainsi, tranquille, heureuse pour ces deux nouveaux amis qui soudain, réalisent que le soleil a complètement disparu derrière l’horizon.  Petit ours frissonne. Il a froid, ses parents lui manquent et...il aimerait tellement retourner dans sa grotte !

    Petit ours se réveille

    • Allez, on rentre ?
    • Oh oui ! on n’a pas vu le temps passer ...et la nuit arrive vite. D’ici peu on ne verra plus rien.

    Petit ours et mademoiselle Marmotte se mettent en route, mais avec cette vaste étendue blanche qui se déploie devant eux, ils ne savent pas dans quelle direction aller.

    • C’est par là ! Je crois, dit l’un
    • Non, par-là, je vois encore nos empreintes
    • Tu as raison...suivons ce chemin.

    Mais voilà des flocons qui virevoltent autour d’eux, effaçant le paysage et les traces de pas dans la neige. Les deux amis commencent à s’inquiéter. Ils ne savent plus du tout par où passer. Ils commencent à avoir très peur et se tiennent par la patte pour ne pas se perdre....Ils s’arrêtent un peu paniqués de ne plus retrouver leur refuge… et attendent.  Il fait nuit, un brouillard épais les enveloppe...ils tremblent. Le vent en profite pour  se lever, soulevant la poudre blanche et accentuant encore leur malaise. Il souffle de plus en plus fort, et des bruissements et murmures suspects parviennent jusqu’à leurs oreilles.

    • C’est toi qui as fait ce bruit ? demande soudain petit ours
    • Non ! c’était quoi ? on dirait quelqu’un qui appelle au loin.

    Petit à petit, les appels se font plus pressants, et une ombre apparait brusquement devant eux...C’est Papa ours !

    • Ouf ! te voilà enfin Petit ours ! on te cherche partout avec maman... Tu es sorti bien tôt ! le printemps n’est pas encore là, tu sais ! 

    Silencieusement, les deux amis suivent papa ours et retournent se recoucher dans leurs abris respectifs...Dans leurs rêves, ils resteront ensemble en attendant les beaux jours pour reprendre leurs escapades dans la montagne.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Guérisons spectaculaires

    Fascinants les pouvoirs du magnétisme...Voici un nouvel exemple, mais je suis sûre que vous en connaissez vous aussi de nombreux.

    Si vous avez connu ce genre d'expérience, n'hésitez pas à en parler en "commentaires" et merci de partager ce texte (Facebook...Instagram...Twitter...)

    La prochaine anecdote (après demain) sera également une "guérison" mais qui me semble personnellement plus surprenante encore !

    magnétisme - 2

    Envolées mes névralgies !!

       Depuis des années (pour ne pas dire des dizaines d’années), j’ai souffert de ce que j’appelais des « névralgies ». Elles apparaissaient sans prévenir, violentes, brutales, me clouant littéralement sur place. J’imaginais ma tête prête à exploser tant la douleur était vive, comme si un être invisible s’amusait à me tordre les nerfs à l’intérieur de mon crâne, juste au-dessus de l’oreille…et ce pendant des heures à intervalles réguliers (toutes les minutes pour commencer…et au fil des heures toutes les secondes). Un vrai cauchemar !! Et ce pendant deux, trois, quatre jours d’affilés…sans dormir naturellement…ou si peu, complètement shootée par le paracétamol !!

    Ces douleurs revenaient très souvent,  à la suite d’un « coup de froid » (fenêtres ouvertes dans la voiture…cheveux mouillés…) ou après une station prolongée devant l’ordinateur…

    Bien sûr, je ne suis pas stupide au point d’accepter ça sans rien dire aux toubibs ! J’en avais donc parlé à mon médecin traitant qui ne semblait pas comprendre ce « mal », le minimisant en me disant que ce n’était pas grave… problème de cervicales sans doute ! lorsqu’il fut remplacé par un autre médecin, j’ai tenté une nouvelle fois d’expliquer ces « douleurs »...idem ! Pas de réponse à ma question, si ce n’est :

    • Que faites-vous dans ces cas-là ?
    • Je prends du paracétamol
    • Bien ! Je vais vous en prescrire.

    Ben voyons ! Le problème est réglé !!

    Il fallait que je me fasse  une « raison » et dès que les premiers signes apparaissaient, je sautais sur la boite d’Efferalgan.

    En désespoir de cause, et parce que les douleurs s’intensifiaient au fil des années, je suis quand même allée voir une magnétiseuse dont j’avais trouvé l’adresse dans un magasin. Deux jours plus tard, mes névralgies reprenaient de plus belle et je crois que l’expression « avoir envie de se cogner la tête contre les murs » avait  cette fois-là pris toute sa signification pour moi. Tout le monde ne s’appelle pas monsieur « Ménager », cet homme incroyable qui avait fait des « miracles » (voir textes précédents). Il faut croire que tout le monde ne peut pas s’improviser « magnétiseur »

    Et d’abord …quel est le rôle d’un magnétiseur ?…un vrai ! Je me suis renseignée sur Internet :

      « Le magnétiseur transmet l'énergie magnétique destinée à rétablir l'harmonie, rééquilibrer le corps, l'âme et l'esprit. Tout être vivant possède du magnétisme sans en avoir conscience ou sans savoir s'en servir. Le magnétiseur est la personne qui a pris conscience de posséder ce magnétisme, a acquis de l'expérience avec, s'est formée aux thérapies énergétiques pour mieux l'appréhender et s'en servir. Il possède une condition physique mais aussi une sensibilité qui lui permet de développer ce que certains appellent : un don » 

    C’est exactement ce qu’il s’est passé pour ma fille. Découvrant cette faculté en elle de soulager les autres, elle a suivi de nombreuses formations pour mettre son don, sa patience et ses aptitudes au service des autres.

    Elle a fait ses premiers pas sur nous, sa famille…

    Justement,  ça commençait à tambouriner dans ma tête, et je lui ai demandé si elle pouvait « faire quelque chose » ! …j’avoue qu’à ce moment-là, j’étais très sceptique et je me disais qu’au mieux, elle m’apporterait un max d’énergie (ce qui n’est déjà pas si mal !)…mais chasser ces névralgies presqu’aussi vieilles que moi !!!! Faut pas croire au Père-Noël non plus !!

    C’était au mois d’octobre (je ne m’en souviens plus, mais elle me l’a rappelé l’autre jour…elle note tout !) et je dois confesser que ces « maux » se sont arrêtés net !! Un hasard ??

    Les jours passants, j’ai dû reconnaître que tout semblait au top !  J’ai touché du bois des centaines de fois lorsque ma nuque me titillait mais que rien ne se passait au-dessus !

    Jusqu’à la semaine dernière ou les premiers symptômes sont réapparus. Pourquoi ??? Je pense que j’ai dû prendre des risques en sortant la tête mouillée malgré le vent…

    J’ai téléphoné à ma fille qui est venue dans l’heure…elle m’a fait ce qu’elle appelle « un soin »…et … dans l’heure qui a suivi mes symptômes se sont envolés !!!!!!!!

    Moi, je dis que c’est Magique !!

    Je revis !!

    Merci ma Nono !!

    Précision : j'ai écrit ce texte il y a déjà plusieurs années, et depuis mes névralgies ont totalement disparues !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    En ce début de printemps, il n'y a pas que les arbres qui s'habillent de magnifiques couleurs vertes  et les fleurs qui pointent le bout de leur nez... il y a aussi les animaux qui ont hiberné tout l'hiver qui ouvrent un œil, puis l'autre avant de sortir de leurs refuges....

    Voici Lulu...

    Lulu

    Lulu se réveille

     

         Après de longs jours de pluie, le soleil daigne enfin faire son apparition. Il réchauffe un peu le jardin et caresse le toit de la maisonnette construite par Lounis et Noah, juste devant la baie vitrée de la salle à manger. En sentant cette douce chaleur l’envelopper, Lulu ouvre un œil, puis l’autre, s’étire longuement et se décide à faire quelques pas dans son enclos. Justement, les enfants viennent tout juste de terminer leurs devoirs et s’attardent un moment dehors en mangeant leur goûter, une grosse part de brioche qui sort tout juste du four. Évidemment, ça n’échappe pas à l’odorat de la tortue encore recouverte de terre, qui s’avance vers eux, l’air gourmand :

    • Oh, ça y est ! Tu es réveillée Lulu ? s’exclame Noah.
    • Non, tu vois, je suis somnambule...Dis-moi, ça a l’air délicieux ce que tu grignotes !
    • Il ne grignote pas, il dévore, s’empresse de préciser Lounis en riant. Tu en veux un petit morceau ? C’est maman qui l’a faite cet après-midi.

    Lulu se réveille

    Lounis se rapproche de l’enclos et dépose quelques miettes de sa brioche près de Lulu qui ne se fait pas prier pour les engloutir. Vous pensez ! Elle a passé tout l’hiver sans rien avaler du tout. Il en profite pour remplir sa coquille saint Jacques de granulés.

    • Je préfèrerais des feuilles de pissenlits. Je sais qu’il y en a plein dans le jardin.... et rien du tout dans ce petit espace que vous m’avez réservé !

    Sur ce, maman arrive avec une grande bassine, une éponge douce et une serviette de toilette.

    • Allez Lulu ! Tu as vu ta maison ? Elle est recouverte de terre, on va nettoyer tout ça !

    Lulu jette un coup d’œil à la petite cabane que les deux enfants ont fabriquée pour elle l’an dernier et répond tranquillement :

    • Je sais que je n’ai pas une vue excellente, mais elle me parait parfaite cette maison !
    • Je ne parle pas de celle-là sourit maman, je parle de ta carapace !
    • Oh, c’est vrai, tu es toute pleine de boue, s’amuse Noah ! C’est parce que tu as creusé dans la terre pour te cacher.
    • J’imagine que je n’ai pas le choix ? Je ne vais pas réussir à m’échapper assez vite…
    • Euh…non !

    Maman prend délicatement la tortue, la dépose dans la bassine  et commence à nettoyer ses jolies écailles avec de l’eau tiède. Enfin propre et belle, Lulu s’éloigne lentement vers sa cabane, toute fière malgré tout, se retourne et dit simplement aux enfants :

    • Je vais me reposer un peu, j’ai un peu froid maintenant. Revenez demain, on fera un petit tour dans le jardin si vous voulez bien m’ouvrir la porte. J’ai hâte de goûter les jolies pâquerettes qui dépassent de l’herbe...C’est bizarre d’ailleurs que vous n’ayez pas encore tondu la pelouse !

    Lulu se réveille

    Enfouie dans la paille, Lulu rentre alors la tête dans sa carapace et ferme les yeux…mais juste pour une nuit cette fois.

    Lounis qui la suivait du regard se dirige vers le petit carré ou poussent les herbes aromatiques et cueille quelques branches de thym. Il sait que c’est bon pour le rhume et Lulu a bien dit qu’elle avait eu froid. Il ne veut pas qu’elle tombe malade sitôt réveillée de son long hiver. Il les dépose à l’entrée de son abri. Lorsqu’elle sortira la tête demain matin, elle sera contente de les trouver là.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Guérisons spectaculaires

    Dans la série des guérisons insolites....un truc "incroyable" mais, je n'en dis pas plus.

    Bon mardi à tous

    Don après vie

    Un don... après-vie

       Dans un précédent récit, je décrivais mon père comme un homme extrêmement carré, raisonnable et cartésien, ne faisant confiance qu’en la science, la médecine et la logique....Avec le recul, je me dis que c’est uniquement ce qu’il voulait bien nous faire croire...surtout à nous ses enfants ! Car je sais à présent qu’il y avait bien en lui un côté...disons « irrationnel » qu’il refusait de nous dévoiler...il était même capable de nous prouver par A plus B qu’il y avait une vraie logique dans des faits inexpliqués.

    Ainsi, il avait lui-même un don : celui de « passer les verrues ». Il prétendait que ce don pouvait se transmettre et qu’il le tenait d’une personne très proche. Et bien sûr, il allait nous le léguer un jour ou l’autre ! N’importe quoi ! Il gardait précieusement sur lui un vieux carnet sombre, contenant une « formule magique », enfin une prière qu’il récitait lorsqu’il lui arrivait (très rarement) de faire disparaître ces excroissances disgracieuses. Il ajoutait également que nous ne devions, en aucun cas, prendre connaissance de ces écrits tant qu’il ne transmettait pas ce « don »...Quand j’y repense ! Et ce qui me semble le plus incroyable à présent, c’est que mon père, cet homme si « sérieux » pouvait se plier à ce genre de « magie »...

    Pourquoi ne pas utiliser ces vieux remèdes de grand-mère comme le citron, le vinaigre blanc, l’ail ou le bicarbonate de soude, comme tout le monde !

    En tous cas, ma mère était formelle, lorsqu’elle était plus jeune, ses mains s’étaient un beau jour, couvertes de ces minuscules bosses rugueuses, les  déformant au point qu’elle ne n’arrivait plus à broder, une catastrophe quand on sait que la broderie lui occupait une grande partie de son temps ! Une passion et un « vrai don » qu’elle exerçait avec art, précision et une tonne de patience...j’ai même la chance d’avoir encore à la maison un magnifique chemisier et quelques lambeaux de l’entourage d’un berceau qu’elle avait entièrement brodés...C’est absolument magnifique ! Bref, elle m’avait affirmé, en constatant que l’un de mes doigts était orné de l’un de ces affreux boutons,  que mon père lui avait « sauvé » ses mains en quelques jours, alors qu’il faut en général de un an à deux ans pour faire disparaître ces vilaines verrues. Toujours aussi « naïve » j’étais allée demander à mon père s’il pouvait faire « quelque chose ». Il avait seulement jeté un coup d’œil un peu distrait à ma main avant de me dire :

    • C’est bon, d’ici quelques jours, elle aura disparue !

    Sur le moment, je n’y ai absolument pas cru. Je me suis juste dit qu’il n’y attachait aucune importance (comme à mes bonne notes à l’école d’ailleurs, il préférait tenir compte des mauvaises !) et je m’en moquais un peu...ce n’était pas un petit bobo de rien du tout qui allait me traumatiser !

    Pourtant, quelques jours plus tard, en me lavant les mains, je fus bien surprise de constater qu’elles étaient lisses et douces, sans la moindre petite verrue !

         Toutes ces explications pour en arriver à ce fait absolument incroyable qui s’est déroulé quelques mois seulement après le décès de mon père. L’une de mes filles, très jeune à l’époque, huit ans exactement, se plaignait d’avoir plusieurs verrues sur les mains. C’était douloureux et cela la gênait considérablement pour écrire. En plus, elle trouvait ça « moche ».

    • Ah oui, c’est embêtant ça ! lui dis-je un peu ennuyée pour elle. Il n’y a pas grand ’chose à faire malheureusement, et ça peut mettre beaucoup de temps à disparaitre... Un peu « bêtement » j’ajoute :
    • Il y avait bien quelqu’un qui faisait « passer les verrues », mais aujourd’hui, je ne vois pas qui pourrait le remplacer !
    • De qui tu parles ?
    • De ton grand-père ! Mais tu peux toujours lui adresser une petite prière.

    Et sans plus de commentaires, ma fille retourne jouer dans le jardin.

    Quelques jours plus tard, ma fille revient vers moi et me montre ses mains avec un grand sourire

    • Tu as vu...il n’y a plus rien !
    • Comment tu as fait ?
    • Tu le sais bien, me répond-elle avec un petit haussement d’épaules, me laissant sans voix !
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