• Belle journée à toutes et à tous

    Revenons à mes "petits coups de cœur " du samedi avec pour commencer cette délicieuse "nuit en tipi" de l'an dernier...

    J'ai vu en effet, en surfant sur Facebook, que Gwenaëlle et Didier venaient de ré-ouvrir leurs tipis ...

    Avec le beau temps qui revient enfin, une bien belle occasion à ne pas manquer!

    Bon samedi à tous

    Nuit en tipi

    Tout près des étoiles…

            En partant avec deux de nos loulous dans cette toute nouvelle aventure,  nous étions loin d’imaginer que cette « nuit en tipi » allait nous réserver tant de belles surprises.

     Sans réellement appréhender cette nuit exceptionnelle, nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait…on savait juste que nous serions au plus près de la nature, et que ce serait une très belle expérience.

    On était loin du compte !

    A peine arrivés, Gwénaëlle et Didier nous ont accueillis chaleureusement comme s’ils nous connaissaient déjà depuis longtemps, avec une simplicité et une telle gentillesse que nous nous sommes tout de suite sentis en totale confiance :

    • On va aller voir les biquettes ? Propose Gwenaëlle

    On la suit sans savoir encore que l’on s’apprête à vivre une expérience inoubliable, unique…. car il ne s’agit pas d’une simple «visite de la bergerie », mais d’une immersion dans le monde fascinant de Gwenaëlle qui sait si bien nous faire partager sa passion, ….mais aussi  de Didier qui adhère totalement à cette activité.

    On entre dans la bergerie comme on entre dans un livre qui nous tiendra en haleine jusqu’à la dernière ligne et on se laisse « porter ». On est « envoûté » et on ne peut que partager les valeurs et la passion de la « narratrice » qui parle de son « travail » avec tellement d’enthousiasme, mais surtout de ses chèvres angora avec qui elle « communique ». Elle les aime et les connait comme on connait ses propres enfants.

    Elle peut parler des heures durant du caractère et des « humeurs » de radar, rustik ou récif, les trois boucs castrés, d’Ophélie, Penny, Pastille et Ozone, ses chèvres qui ne manquent pas une occasion de nous surprendre. Elle se montre attentive aux réactions de Tara, Tilleul, Troène, Troubadour, Triskell, Tauriel et Teepee qu’elle a vu naître l’année dernière, et ne cache pas sa tendresse pour ses quatre bébés de l’année Ulmo, Uta, Uzel et Utopie.

    Et c’est sans parler de  Mastoc et Obélix, les deux boucs reproducteurs ….un tantinet frimeurs, qui nous ont tant fait rire lorsque Didier les a sortis de leur box pour aller dans le champ. On les a vus se dandiner devant les chèvres avec un petit regard en coin pour s’assurer de leur succès auprès de ces dames …Rien  à envier à Aldo Maccione.

    En sortant de la bergerie, on n’a presque oublié la raison première de notre venue sur le site : La nuit en Tipi ! Heu ! On est encore sous le charme, et on n’a qu’une envie, revenir voir tout ce petit monde et refaire encore quelques « gratouillis » à ces chèvres qui ne demandent que ça et qui semblent communiquer avec nous aussi.

    Les tipis, ça, c’est la passion de Didier pour la culture amérindienne. Il met un point d’honneur à m’apprendre à faire un feu parce que, précise-t-il, ce sont les femmes qui préparent le feu.

    Sous le tipi, les enfants feront griller des chamallows avant d’aller observer les étoiles.

    La nuit s’installe, sereine, silencieuse, apaisante, et dans cette vaste étendue sous le ciel étoilé, nous observons les constellations…. et tandis que je montre le grand chariot aux enfants, une magnifique étoile filante traverse le ciel. Pas le temps de faire un vœu qu’une deuxième surgit devant nous. Les enfants sont fous de joie.

    La nuit commence bien. Dans notre cocon de toile au cœur de Dame Nature, enveloppés par la magie ambiante et protégés par l’immensité du ciel que l’on aperçoit par l’ouverture au sommet du tipi, nous plongeons dans un sommeil peuplé des moments précieux que l’on vient de vivre.

    Dans cette aventure, on retrouve inévitablement le bonheur de vivre en communion avec la nature et des valeurs un peu « oubliées » …Jusque dans la matinée ou les discussions autour d’un petit déjeuner-maison avec crêpes et confiture de rhubarbe me rappellent mon enfance…

    Une « aventure » pour retrouver son âme d’enfant ! C’est ça !

     Difficile de décrire ces moments de paix, de sérénité et de bien-être que l’on vient de vivre. Les mots ne suffisent pas toujours à exprimer ce que l’on ressent à l’âge adulte (pudeur, manque de vocabulaire sûrement…), alors je laisse les derniers mots à mon petit-fils, celui qui, en sortant de la bergerie après avoir assisté aux repas des biquettes, avait oublié qu’il n’avait pas déjeuné lui-même. De retour chez lui, il confie à sa maman :

    • «  Maman, il faut que je te dise quelque chose….j’ai passé les deux plus belles journées de ma vie !! »

    Un grand MERCI à Gwénaëlle et Didier pour leur disponibilité et ces moments de partage.

    Ps : j’espère avoir bien noté le nom de toutes les chèvres angoras pour ne pas créer de jalousie…j’ai bien vu que certaines (et certains) pouvaient être légèrement « susceptibles ».

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Hier, j'ai vu apparaitre ma première fleur de seringat... 

    Ce matin, je n'ai pu m'empêcher de la cueillir avec une petite pensée pour ma mère....

    Nous avons terriblement besoin d'elle en ce moment ! Je sais qu'elle le sait et qu'elle est auprès de nous...

    Bon vendredi à tous

    Voici cette toute première fleur pour toutes celles et ceux qui ont besoin de chance en ce moment.

    Seringat

    Le seringat

        Ce n’est pas pour rien que l’on a donné au  seringat le très joli nom de  « jasmin des poètes » : son parfum subtil et intense ainsi que la douceur de ses délicates fleurs blanches en font un arbuste que toutes les âmes sensibles ont plaisir à accueillir dans leur  jardin. Plus de trente ans après, je me souviens encore de la joie de ma mère lorsque le seringat qu’elle chouchoutait au fond de son jardin se couvrait de ces flocons immaculés et enivrants.

       A chacune de mes visites elle m’en  cueillait un énorme bouquet en proclamant haut et fort que de toutes les fleurs, c’était bien elles qu’elle préférait...qu’il n’y avait rien de plus beau ! Elle avait sûrement raison....et puis, elles lui ressemblaient tellement, simples, tendres et discrètes,  et pourtant si présentes par leur beauté et leur fragrance.

    Évidemment, pour moi le seringat est associé au souvenir de ma mère et c’était un peu lui rendre hommage que d’en planter un à l’entrée de ma maison, dans mon jardin...

    Comme j’aime ses premières floraisons ! A mon tour, je cueille ses premières fleurs que je partage avec mes enfants en leur promettant qu’elles leur porteront bonheur...que  leur grand-mère pense à eux en ce moment (oui, je sais, je me répète !!! ils connaissent l’histoire par cœur !)...je fais de même avec mes amies dès que l’occasion se présente...On dit bien que le muguet porte chance au premier mai...alors pourquoi pas le seringat ?

    Et bien sûr, chaque fois, je repense à une petite anecdote que je suis (depuis le départ de ma sœur) seule à connaître...

    C’était il y a très longtemps, quelques mois seulement après l’accident de mes parents. J’ai déjà raconté que dès que c’était possible, j’allais fleurir la tombe de mes parents avec les fleurs que je choisissais dans mon jardin...mais j’avais commencé très tôt ce petit rituel, avant même que leur maison ne change de propriétaire. Un jour, j’étais allée cueillir un énorme bouquet de seringat dans l’ « ancien »  jardin de mes parents et j’étais allée le porter au cimetière, sans en parler à quiconque.

    Bon ! La suite de l’histoire est un peu moins glorieuse, mais néanmoins troublante.

    Avec ma sœur, nous étions un peu, disons, « paumées » à la suite de cet accident qui a emporté nos parents, et nous nous raccrochions à des trucs assez bizarres, comme « le spiritisme », mais un spiritisme très « amateur »... on a même essayé de « faire tourner les verres », façon de parler pour cette méthode étrange où l’on place un verre retourné sur une table. On place ensuite toutes les lettres de l’alphabet en cercle autour du verre afin d’obtenir un « message d’un esprit » en posant un doigt sur le verre. Le verre se déplace « tout seul » vers les lettres une à une….hum !!!

    Bref, à cette séance où nous n’étions que toutes les deux, nous avons « appelé » ma mère et le verre s’est rapproché de certaines lettres que nous avons notées sur une feuille...une phrase s’est ainsi formée... le message était clair : « Merci pour le seringa »

    • Ça ne veut rien dire !, me dit ma frangine, un peu déçue par le message.
    • Heu !!!

    Je lui raconte alors, à son grand étonnement ma démarche  quelques jours auparavant... ça calme !

     

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  • Bonjour tout le monde,

    La flamme Olympique est arrivée à Marseille !

    Non ? Ne dites pas que vous n'êtes pas au courant ! C'était très beau.

    Le sport va être à l'honneur pendant un bon moment...alors voyons un peu ce qu'il se passe sur les terrains de jeu...Avec de temps en temps une histoire sur le sport...

    Et pour commencer : êtes-vous plutôt rugby ou plutôt foot?

    Foot ou rugby ?

    Sur le terrain

       Lounis et Alexandre attendent avec impatience le mercredi. Non pas parce qu’ils n’ont pas classe ce jour-là, mais pour aller s’entraîner avec les copains sur le terrain de sport du village. Ils adorent le football ! Pourtant, ce jour-là, en entrant dans les vestiaires pour se changer, ils ont surpris une conversation étrange qui venait de la pièce à côté. Ils se sont regardés, stupéfaits, et n’ont plus osé bouger d’un pouce…

    Voilà exactement ce qu’ils ont entendu :

    • Quand j’ai vu ces armoires à glace, j’avoue que j’ai commencé à paniquer…des pectoraux à vous couper le souffle, des cuisses énormes…et une telle détermination ! Je me suis senti tout petit à côté d’eux.
    • Eh bien moi, je n’ai pas eu peur. Ils paraissaient plutôt cools, surtout le petit avec sa bouille sympa !...mais j’ai très vite déchanté ! Il y en a un dans le rang qui s’est carrément jeté sur moi pour m’envoyer un coup de pied dans les fesses. J’ai valdingué à l’autre bout du terrain. Je n’y ai vu que du feu.
    • Pas de bol ! Pour moi, ça s’est passé beaucoup mieux que je ne l’imaginais. Il y a un « gros malabar » qui m’a soulevé du sol – presqu’avec délicatesse – et qui s’est mis à courir à toute berzingue. Les autres le poursuivaient, mais je lui suis reconnaissant, il ne m’a pas lâché….là où ça s’est corsé, c’est quand il a été plaqué sur le sol et que tout le monde s’est jeté sur lui. Je ne savais plus où me mettre…
    • Et tu as fait quoi ?
    • J’ai essayé de me sauver le plus loin possible, mais ils m’ont vite rattrapé, ils...

    Alexandre et Lounis s’inquiètent. Ils retiennent leur respiration et tremblent un peu en pensant à ce qui est arrivé aux copains. Du coup, ils hésitent à sortir…C’est qui ces grosses brutes qui attaquent les enfants?

    Pendant ce temps, le dialogue s’intensifie derrière la porte, chacun se plaignant de ses bleus et blessures. Ils poursuivent leur conversation :

    • Je ne me suis pas dégonflé, lâche soudain l’un d’eux. Lorsqu’ils se sont agglutinés au-dessus de moi pour essayer de m’attraper, j’en ai profité pour me faufiler en-dehors. Eh bien, tu me croiras si tu veux, mais il y en a quand même un qui a réussi à me harponner et là, je n’ai rien compris. Il s’est mis à courir très vite et il est tombé sur moi en m’étouffant à moitié.
    • Je vois...mais tu n’as certainement pas reçu autant de coup de pieds que moi...
    • Et patati...et patata...

    Lounis et Alexandre se demandent soudain si ces deux pauvres victimes n’ont pas besoin de réconfort. Leurs tortionnaires  ne sont sûrement pas là, sinon, ils leur auraient dit de se taire. Alors, prenant leur courage à deux mains, ils se décident à aller voir ce qu’il se passe à côté. Ils ouvrent doucement la porte, passent la tête, puis entrent carrément dans la pièce. Personne !

    Juste deux ballons à moitié crevés sous un banc ! Un ballon de foot et un ballon de rugby.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : les "signes"

    Revenons à nos arcs-en-ciel ...Depuis l'histoire de ma fille...ils se manifestent assez souvent.

    Cette anecdote date de plus de un an...C'était la deuxième fois....mais assez surprenante quand même

    D'autres signes à venir

    Bon mercredi à tous

    Arc en ciel - 3

    Arc- en- ciel : 2 -

    Du Ciel vers la Terre

      Au sein de la famille, l’inquiétude grandit. Voilà déjà plusieurs jours que notre petit Loulou se plaint d’un mal de ventre  qui ne cesse d’empirer. Les antidouleurs ne sont plus d’aucune efficacité et son teint pâle ne laisse planer aucun doute : Il souffre terriblement. Il a déjà vu deux fois le médecin pour une grippe qui l’a cloué au lit avec 40 ° de température et pour ce mal de ventre… récidive de la grippe ? Peut-être, mais cette douleur qui augmente, qui l’empêche lui et ses parents de fermer l’œil la nuit…ça devient insupportable.

    Ces derniers jours, plusieurs arcs-en-ciel se sont présentés sur mon chemin, et je les perçois comme des « signes », d’autant plus que je n’en vois pas souvent…ou alors, une fois tous les trente-six du mois, des arcs-en-ciel bien pâlichons. Ceux-là m’ont interpellée par l’intensité de leurs couleurs et leur fréquence (oui, je sais le temps est pourri en ce moment mais quand même). Le dernier en date en fin de semaine, s’est étendu de part et d’autre du ciel en un magnifique demi-cercle aux couleurs vives. Pour moi, c’est clair, comme pour ma fille dans le texte précédent, ces phénomènes sont le lien entre le ciel et la terre…les êtres chers qui sont passés de l’autre côté du miroir nous délivrent un message : ils sont présents et veillent sur nous, donc sur la santé de notre « loulou ».

    Ce matin-là, j’ai donc choisi pour mon blog le texte « les arcs-en-ciel »  un peu pour me rassurer certainement. Dans la foulée, ma fille m’annonce que son fils souffre vraiment trop et qu’elle a repris rendez-vous chez le médecin ….Tout s’accélère alors, elle doit l’emmener aux urgences pédiatriques pour une série d’examens. Mon mari l’accompagne et moi, je reste chez elle pour accueillir le deuxième loulou qui rentre pour déjeuner après sa matinée de classe.

    Tout le monde connait ça : Quand un enfant est hospitalisé pour une raison « inconnue », on n’en mène pas large…eh bien, nous n’échappons pas à la règle et même si l’on n’en laisse rien paraître,  on compte les minutes….

    Seule avec le benjamin, j’essaie de rester calme et nous passons à table en papotant de choses et d’autres lorsqu’il constate avec amusement :

    • Oh ! Regarde Mamy, un arc-en-ciel sur la table !

    Effectivement, le rayon de soleil qui vient d’apparaitre se glisse sur le pot à eau dessinant ainsi un très joli petit arc-en-ciel très coloré sur la table, juste à côté de son assiette. Dois-je préciser que je n’avais pas parlé de ce « signe » avec lui et qu’il n’en parlait pas pour faire allusion à quoi que ce soit…

    Bizarre, non ? Je me suis tout de suite sentie « rassurée » et je savais à ce moment-là  que tout « irait » bien

    Ce qui est assez étrange, c’est de constater  que les signes apparaissent toujours lorsque l’on en a le plus besoin, peut-être parce que nous sommes plus réceptifs vu que  notre sensibilité est alors exacerbée.

    Bref, la journée semble malgré tout bien longue …Toute une batterie d’examens déterminent enfin le diagnostic final : Ganglions importants (d’où ces foutues douleurs tenaces) faisant suite à la grippe…Rien de très inquiétant cependant…

    Ouf ! Soulagement général…Ma fille s’apprête à sortir de l’hôpital lorsqu’une infirmière jette un œil à l’extérieur et s’étonne :

    • Tiens un superbe arc-en-ciel va vous accompagner »

    Bizarre non ?

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  • Bonjour tout le monde,

    Toujours dans les arcs-en-ciel, histoire inventée de toutes pièces...

    Belle journée à tous

    Les couleurs de l'arc en ciel

    L’arc en ciel a perdu ses couleurs

     Le ciel est décidément trop triste aujourd’hui ! Gris à faire peur ! Couvert d’une épaisse couverture sombre, il reflète sa mauvaise humeur sur un paysage maussade. C’est si affligeant que tous les habitants de la ville sombrent dans la morosité.

     Monsieur le vent n’est pas content du tout ! Il décide de pousser les nuages pour laisser une petite place au soleil. Il souffle très fort pour les bousculer un peu...Ils résistent mais il ne se décourage pas et souffle plus fort encore, de plus en plus fort. Il réussit enfin, et les petits moutons noirs, réchauffés par les rayons du soleil, déversent leurs milliers de fines gouttelettes sur les maisons, les jardins, les rivières et les champs.

    Monsieur le vent est content ! Il sait qu’un superbe arc en ciel  va faire son apparition dans le ciel, l’égayant de ses sept merveilleuses couleurs imbriquées les unes dans les autres...

    Mais ! Que se passe-t-il ? Seul, un vaste arc de cercle tout blanc et gris envahit l’espace.  L’arc en ciel a perdu ses couleurs ! C’est monsieur Hiver qui a tout effacé, gommé, avalant toutes les teintes jusqu’à la dernière. Il les a remplacés par des cristaux de neige et de glace.

    Monsieur le vent est furieux mais il a une idée. Il va traverser patiemment les trois autres saisons pour lui rapporter des teintes plus rayonnantes encore.

    A l’automne, il s’amuse avec les feuilles des arbres, les agitant délicatement, juste assez pour emporter avec lui de fines particules de leurs pigments rouges, oranges et jaunes.

    En été, il effleure la surface de l’eau, se gorgeant du bleu des lacs, de l’indigo des mers chaudes et du violet des hauts fonds.

    Au printemps, il s’ébroue dans les champs et les prairies pour absorber le vert de l’herbe tendre. Il parcourt ensuite les forêts pour goûter aux jeunes pousses des arbres qui offrent une abondante gamme de verts,  du vert tendre au vert pistache en passant par l’émeraude et l’anis. Il mélange ensuite tous ces tons pour créer le vert parfait.

    Ainsi chargé de toutes ces particules de couleurs lumineuses, il s’arme du plus étonnant des pinceaux - son souffle -  pour recouvrir l’immense toile unie laissée par l’hiver avec les plus majestueuses nuances de violet, indigo, bleu, vert, jaune, orangé et rouge.

    Monsieur le vent est satisfait ! Et tous les habitants du village ont enfin retrouvé le sourire.

     

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