• Bonjour tout le monde, petits et grands

    Parmi tous les textes reçus cette semaine (un seul!), j'ai retenu celui de Jimmy...

    Voilà, voilà !  Je n'en dis pas plus....

    Rassurez-vous, les enfants, ce n'est qu'une histoire !!!

    L'escargorcière

    L'escargorcière

    Cunégonde, l'escargorcière, vagabonde tranquillement un beau matin d'octobre. L'automne est sa saison préférée pour les promenades: à la première ondée, elle quitte son habitat de lierre qui entoure l'arbre millénaire qu'elle a choisi comme résidence en sautant sur une feuille morte. Elle voyage ainsi au gré du vent jusqu'à ce que son véhicule soit sur le point de toucher le sol; alors d'un bond elle va se poser sur une autre feuille tombante et ainsi de suite... c'est son petit ami Gogozan l'escarzan qui lui a enseigné cette méthode.

    Cunégonde se promène donc, virevoltant, insouciante, lorsque soudain un tumulte attire son attention. Sans hésiter elle se dirige vers les cris et les rires qui agressent cruellement le charme tranquille et serein de sa jolie forêt. Elle voit un groupe de bambins en train de secouer un arbre en haut duquel se trouve un nid d'oiseaux d'Eden. La maman oiseau d'Eden est partie chercher de la nourriture pour ses petits, et les garnements en bas ont trouvé intelligent d'en profiter pour essayer de faire tomber le nid afin de s'en emparer. A la vue de Cunégonde, les petits oisillons paniqués implorent:

    "Cunégonde! Cunégonde! Au secours! Faites quelque chose !"

    L'escargorcière se pose alors au sol et regarde la scène:

    "J'ai beau être une méchante sorcière, se dit-elle, je ne peux tout de même pas laisser ces pauvres innocents se faire massacrer de la sorte!"

    En un coup de corne magique, elle enveloppe le groupe de garnement d'une barrière invisible. Se sentant emprisonnés, ceux-ci se mettent à pleurer et à crier très fort, alertant le bûcheron du coin qui accourt aussitôt:

    - Ah! Cunégonde, encore toi! Relâche ces enfants tout de suite ou alors! Ou alors! ...

    - Ou alors quoi? réplique l'escargorcière. Tu vas faire quoi? M'enfermer dans un coffre? Regarde, je suis déjà dans un coffre!

    Sur ce elle arbore sa jolie coquille noire et or. Le bûcheron lance sa jambe en avant, et avec la dure semelle de sa grosse botte boueuse... Splash!

    - Ha! Ha! Te voilà libérée, sale méchante sorcière!

    Dans son agonie, Cunégonde n'a plus la force de lever le sort qu'elle avait lancé aux enfants et ceux-ci se trouvent de ce fait emprisonnés à vie. 

    Plus de Cunégonde, des enfants privés d'avenir, c'est une histoire triste... mais bon! Les petits oisillons sont sauvés, c'est déjà ça.

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  • Bonjour tout le monde,

    Jimmy a encore fait des siennes!

    Voilà qu'il pense qu'une "méchante" sorcière peut devenir "sympathique"...Je commence à le connaître maintenant.... c'est un grand rêveur !!!

    Enfin bon !!! Voyons voyons... comment il s'y prend !!

    Belle journée ...avec ou sans soleil !!

    Bellgridine

    BELLGRIDINE

    Il était une fois une vieille sorcière très laide qui habitait dans une petite chaumière délabrée, au beau milieu de sombres marécages nauséeux, bien à l'écart d'une luxuriante prairie au milieu de laquelle se trouvait un joli petit village elfique.

    Cette sorcière s'appelait Bellgridine.

    Elle était méchante.

    Au village on l'appelait la méchante Bellgridine.

    Bellgridine passait ses journées à concocter des élixirs qu'elle disposait à la tombée de la nuit un peu partout dans la forêt dans l'espoir qu'un animal, ou bien un elfe, ou bien encore un humain, en ramasse un, car ces breuvages dégageaient un parfum si envoûtant qu'il était impossible de résister à l'envie de les boire et se retrouver en prise à un sort des plus maléfiques.

    Lorsqu'elle avait terminé sa tournée, Bellgridine s'asseyait devant son miroir magique afin d'échanger quelques mots, car elle se sentait bien seule. Comme il est dit un peu plus haut, Bellgridine était méchante, on l'appelait la méchante Bellgridine, alors elle n'avait aucun ami.

    — Miroir, mon bon miroir! Dis-moi qui est la plus laide!

    — Incontestablement toi, méchante Bellgridine! Dans le monde entier il n'y a pas plus laide.

    — Merci au grand merci mon bon miroir! Je me sens si flattée...

    Mais un beau soir le miroir en eut marre. Quand Bellgridine s'adressa à lui, il resta muet.

    — Miroir, mon bon miroir! Dis-moi qui est la plus laide!

    — ...

    — Miroir, mon bon miroir! Dis-moi qui est la plus laide!

    — ...

    — Eh, oh! Miroir ! Tu deviens sourd? Dis-moi qui est la plus laide! C’est moi, dis? C’est bien moi?

    — ...

    — Chiabrena! Tu vas me répondre, satané miroir de mes fesses ridées! ou je te brise en mille morceaux!

    — Désolé, finit par rétorquer le miroir magique, mais je ne veux plus discuter avec toi. Tu es vraiment devenue trop méchante.

    — Ah! C'est donc ça! tu ne veux plus me parler parce que je suis méchante! Qu'à cela ne tienne, dis-moi comment devenir moins méchante. Tu es magique, tu connais plein de secrets, tu dois bien savoir comment une vieille sorcière très laide comme moi peut faire pour devenir moins méchante.

    — Elle ne peut pas.

    — Comment ça: "elle ne peut pas"? Et pourquoi donc?

    — Si tu es méchante c'est justement parce que tu es vieille et que tu es laide.

    — Alors si je devenais jeune et belle, je pourrais devenir gentille?

    — Oui, c'est exact, méchante Bellgridine.

    — Alors dans ce cas, donne-moi la recette d'un élixir qui me fera devenir jeune et belle, allez, hop !

    — Il en existe bien un...

    — A la bonne heure! Eh bien voilà! Allez, allez, vite! donne-moi cette recette, mon bon miroir.

    — Bien! Bien! Allons-y! D'abord il te faut de la gentiane...

    — Très bien, j'en ai!

    Bellgridine se précipita vers le placard et en sortit une grosse poignée de gentiane.

    — Voilà! j'ai la gentiane! Que faut-il d'autre, mon bon miroir?

    — Il te faut de la poudre de salpetron.

    — J'ai ça également! et encore, que faut-il d'autre?

    — C'est tout! Plonge ces deux ingrédients dans ta marmite pleine d'eau et fais les bouillir sur bois de rouftideau.

    Bellgridine resta figée, interloquée, pantoise quelques instants, avec dans une main sa gentiane et dans l'autre sa poudre de salpetron, puis elle reprit ses esprits:

    — M..mais, je... je n'ai pas de bois de rouftideau. Où vais-je trouver du bois de rouftideau?

    — Le menuisier du village des elfes doit en avoir. Tu n'as qu'à aller lui en demander un peu.

    Au petit matin, Bellgridine se leva de bonne heure afin de se rendre au village des elfes. La forêt qui séparait sa masure du village était très dense et il n'y avait pas de sentier, mais ça n'était pas un obstacle pour elle car avec son balai elle pouvait survoler les arbres. Néanmoins le chemin était très long, et quand elle rentra chez elle il était déjà tard dans la nuit. Elle s'adressa directement au miroir magique:

    — Miroir, mon bon miroir, c'est une catastrophe! Je n'ai pas pu obtenir de bois de rouftideau.

    — Ah, bon? Pourtant le menuisier du village des elfes en a, j'en suis bien sûr.

    — Oui, il en a, mais il n'a pas voulu m'en donner. Il a dit que j'étais méchante et qu'il ne donnerait pour rien au monde du bois de rouftideau à une vieille sorcière méchante comme moi.

    — Et tu n'as pas insisté?

    — Sacrebleu! Non! Je l'ai transformé en crapaud et je suis partie.

    — Décidément, tu deviens de plus en plus méchante! se plaignit le miroir. Il devient urgent et indispensable de remédier à cela. Voyons, voyons... du bois de rouftideau... Je sais! Le jardinier du village des elfes en possède une bonne quantité...

    — Ce rat?

    — Allons, allons, ce n'est pas un rat, il...

    — Si! Si! C'est un rat, depuis qu'il s'est aventuré dans la forêt pour essayer de me voler ma tourbe.

    — Alors dans ce cas, tant pis! Je ne peux plus rien pour toi! Adieu méchante Bellgridine.

    — Je le savais, coquefredouille! Je resterai à jamais une vieille méchante sorcière, je n'aurai jamais d'amis! et puis de toutes façons, mordiable! Je n'en ai point besoin!

    — A moins que...

    — A moins que?

    — A moins que... oui, bien sûr! La chaise sur laquelle tu es assise: c'est du bois de boutou. Ça devrait faire tout pareil. Ce sera un peu plus long à cuire, voilà tout.

    — Jarnicoton! C'est maintenant que tu me dis ça, coquebert!

    Bellgridine se précipita sur sa marmite, la remplit au trois quarts d'eau, y plongea toute sa réserve de gentiane et de salpetron et avec force de sa rage, réduisit sa chaise en tout petits morceaux afin de faire chauffer sa mixture. Le bois de boutou est très long à consumer, aussi il fallut attendre sept jours et sept nuits avant que le processus aboutisse. Au bout du compte il restait juste au fond du grand récipient de quoi remplir une petite fiole; mais point besoin de transvaser, Bellgridine se servit à même la marmite, lèchant jusqu'à la dernière goutte.

    Et la magie opéra.

    En un clin d'œil, Bellgridine fut transformée en une toute jeune fée d'une beauté inégalée. Elle ne s'en rendit pas compte tout de suite et quand elle revint en face de son miroir magique, la première chose qu'elle ressentit fut le regret de devoir le consulter debout, puisqu'elle n'avait plus de chaise, mais ensuite elle prit conscience que ce n'était pas bien grave car elle n'était pas du tout fatiguée... enfin, elle vit son reflet, et une immense joie l'envahit!

    Bellgridine était devenue jeune et jolie, et cette métamorphose la rendit gentille, très gentille; tellement gentille que la première chose qu'elle fit fut de ratisser toute la forêt à la recherche de ses élixirs diaboliques afin de les détruire tous, sans exception. En chemin elle rencontra le jardinier des elfes à qui elle s'empressa de redonner sa forme originelle.

    Une fois sa tâche accomplie, il ne lui fallut que quelques secondes, grâce à ses ailes de fée super puissantes, pour se rendre au village des elfes et réparer tous les sortilèges qu'elle avait fait subir à ses habitants. De surcroît elle les combla de bénédictions et de bienfaits.

    Sensibles à tous ces changements, les elfes, qui ne sont pas rancuniers, la prirent en amitié. Ils ne l'appelèrent plus la méchante Bellgridine, mais Bellgridine la bien aimée. Le jardinier prouva qu'il n'était décidément pas un rat en transformant les sombres marécages qui entouraient la chaumière de Bellgridine la bien aimée en un somptueux jardin romantique; quant au menuisier, heureux d'avoir recouvré sa forme initiale, et se sentant un peu coupable de n'avoir point daigné donner quelques morceaux de bois à une pauvre vieille méchante sorcière en détresse, il entreprit de transformer la vieille masure délabrée en un merveilleux palais.

    Depuis, la jolie fée Bellgridine coule des jours heureux dans sa magnifique demeure. Lorsqu'elle ne se promène pas dans la forêt pour porter secours aux animaux en détresse, elle rend visite à ses nouveaux amis du village des elfes. Le soir elle fait un brin de causette avec son miroir et elle attend patiemment qu'un beau prince charmant, ou une princesse, vienne lui déclarer sa flamme.

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  • Bonjour tout le monde,

    Où avais-je donc la tête ?? Je pense que vous avez tous compris hier qu'il ne s'agissait pas d'un "balai" nocturne, mais d'un "ballet"

    loin de moi, en effet, l'idée d'aller balayer les étoiles où de voyager dans l'espace avec mon foutu balai comme mes amies les sorcières.

    Non, non, non !! il était bel et bien question d'un "ballet" ...les étoiles dansaient devant mes yeux.

    Lapsus révélateur : en ce moment, on nous trouve plus souvent un balai à la main que dans une salle de spectacle...allez savoir pourquoi?

    Voici aujourd'hui deux histoires de grand-mère:

    Petite fleur

    La petite fleur qui grandit, qui  grandit

       Cette petite fleur que personne ne voyait, cachée dans l’herbe, se désespérait. Pourtant ses pétales dorées brillaient, mais voilà, l’herbe était haute, l’étouffant, l’empêchant de vivre…Et notre petite fleur de se désoler ! Jamais elle n’arriverait à voir le soleil, elle en sentait les rayons quand l’herbe se réchauffait, mais…

           Un jour, de grosses vaches paisibles mais qui avaient très faim entrèrent dans le pré où elle avait commencé de vivre. Elles se mirent à brouter l’herbe quand l’une d’entre elles voyant la jolie petite fleur dit aux autres : « attention, c’est la plus jolie fleur que j’ai jamais vue. Mangez tout ce que vous voudrez mais laissez lui la vie ».

    Alors, la petite fleur poussa, poussa….

    Petite fleur

    Dominique

         Dominique a envie de prendre l’air. Quelle journée il a passé !…jouer avec Mony sa petite sœur, qui pleure, qui griffe, et surtout qui casse tous ses jouets…bien sûr, c’est un bébé Mony, mais tout de même.

       Ils viennent de finir de dîner. Papa lit son journal, maman met Mony au lit, et ce n’est pas facile. Dominique, qui vient de sortir dans le jardin, l’aperçoit par la fenêtre, qui se débat, pleure, et maman à bien du mal.

       Quel temps superbe ce soir ! Le parfum des fleurs emplit le jardin, et comme très souvent quand il n’a pas eu une trop bonne journée, Dominique va s’asseoir au pied du gros arbre. Comme il l’aime ce bon vieux chêne, c’est là qu’il vient quand il veut être tranquille, ou quand il a du chagrin.

       Il lève la tête vers le ciel. Que c’est beau ! Petit à petit les étoiles s’allument… c’est éblouissant…Et la lune ? Jamais elle n’a été aussi grande, aussi brillante, et… elle a une bouche, un nez, des yeux…très malicieux d’ailleurs…et elle lui sourit. Il en écarquille les yeux. Tiens, il n’avait jamais remarqué, mais elle a un petit doigt tout doré avec lequel lui fait un petit signe comme pour dire « regarde…et écoute ».

       Une musique merveilleuse lui emplit les oreilles, et il voit…comme c’est étrange ! De drôles de petits hommes de toutes les couleurs qui descendent du ciel et s’approchent de lui. Ce sont eux qui jouent cette curieuse musique…et, incroyable, ils n’ont rien pour cela. Ce sont leurs mains, leurs pieds et tout leurs corps qui s’animent. Ils sont maintenant tout près de Dominique et semblent lui dire « Viens avec nous, chante et danse toi aussi »

       Oh ! Il voudrait bien, mais rien à faire, il ne peut pas bouger tant il est sous le charme de ce ballet surprenant, et comme il aimerait que Maman et Papa soient là aussi pour voir cette chose aussi étrange et merveilleuse !

       Tout à coup, une voix le fait sursauter : « Dominique… Dominique ». D’un bond, il se relève et l’enchantement disparaît. Bien sûr, le ciel est aussi beau, aussi lumineux et la lune est ronde et brillante, la musique elle-même est partout…ce sont les grillons et les sauterelles qui emplissent le jardin de leurs chants en frottant leurs pattes et leurs ailes.

       Dominique comprend, en regardant le ciel , bien installé sous son chêne, qu’il s’est endormi et a rêvé… mais qu’importe, demain, il en aura une belle histoire à raconter aux copains.

     

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  • Bonjour tout le monde,

    A ma connaissance, vous êtes "1" à avoir trouvé le doudou de Pilou hier

    Encore une journée pour le trouver...et je vous donne la "solution" demain

    Si vous avez trouvé, n'hésitez pas à me le faire savoir en m'envoyant un message : lucelegendre@yahoo.fr...Cela me fera très plaisir...

    Aujourd'hui place à une histoire de grand-mère Élise...déjà publiée...mais je l'aime beaucoup

    Belle journée à tous

    Fifi  l'araignée

    Fifi, l’araignée

       Qu’elle était belle ! Jaune et noire, avec des pattes fines, quelle élégance !…et la meilleure artiste du coin. Ses toiles ? Des merveilles à rendre jalouses les plus habiles fileuses du monde.

       Elle était là, sur un bouquet de fleurs, mais l’été s’achevait et il fallait bien penser à se mettre à l’abri pour l’hiver.

       Fifi, notre araignée, pensa, et à raison, que le meilleur endroit serait la plus belle maison de la ville, celle du notaire. Avec précaution et majesté, elle fit son entrée dans la superbe demeure, et pourquoi pas, directement dans le salon où il y avait des choses extraordinaires, mais, se dit Fifi, rien n’égalait ce qu’elle était capable de faire, et, tous, sûrement l’attendaient pour terminer la décoration. Elle s’installa dans le meilleur coin et commença à travailler, mais…plouf !!, elle eut bien du mal  à reprendre son souffle…un affreux balai la fit valser, et…la revoilà dehors.

    Fifi  l'araignée

       Notre araignée n’en revenait pas, qu’importe, je vais prendre comme logis une maison moins importante, peut-être que là on verra ce que je suis capable de faire.

     Et voilà que bien installée dans un coin de la cuisine  et prête à se mettre à l’ouvrage, un autre vilain balai vint la déloger…elle était pourtant bien cachée !

      Que faire ? Il y a bien la niche de Médor, lui au moins ne saura pas se servir d’un balai. Mais là encore, quelle horreur !la queue de Médor la mit à nouveau dehors.

       Péniblement, Fifi remonta la rue principale du village, elle avait froid lorsque tout à coup elle pensa à la masure du vieux  Claudio, un homme très pauvre, mais tellement gentil ! Et voilà…timidement, Fifi entra, pauvre Claudio ! Il n’avait jamais de visites ! En voyant Fifi, gentiment il lui dit : «  entre Fifi, et prend la meilleure place, j’ai fait un bon feu dans la cheminée, tu y seras très bien » …Fifi s’installa et fit la plus belle des toiles que jamais personne n’avait vue, une merveille de beauté et de finesse. Claudio, lui, sut l’admirer, et le soir, il lui parlait et lui confiait tout ce qu’il aurait aimé faire, lui racontant des histoires merveilleuses.

    Fifi  l'araignée

      Fifi resta, et pour remercier celui qui si gentiment lui avait ouvert sa porte, elle débarrassa le vieux Claudio de toutes les mouches et de tous les moustiques qui l’ennuyaient.

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  • Bonjour les p'tits loups,

    L'histoire de la vieille malle semblait bel et bien terminée ...mais c'était sans compter sur ce lecteur, grand défenseur des sorcières...

    il a tenu absolument à libérer cette "horrible" sorcière de cette cave ...

    Alors, voici donc l'épilogue de cette histoire qui aurait pu "bien se terminer" !!!

    Belle journée et

    Bizatousssssssssss

    Illustration à regarder après lecture ( je n'ai pas pu m'en empêcher!!)

    La vieille malle -épilogue

    La vieille malle: épilogue. 

    - Sorcière, tu es toujours là?

    Les deux enfants sont retournés près du coffre et, sans l'ouvrir bien sûr, s'adressent à la sorcière.

    - Evidemment, je suis là, petits garnements! Où voulez-vous que je sois? Laissez-moi sortir et plus vite que ça! Allez, Hop!

    - Bien sûr, vieille sorcière, on va te laisser sortir. C'est trop cruel de rester enfermé si longtemps dans un petit coffre comme celui-là, lui répond Joyce, mais avant celà tu vas devoir devenir moins méchante.

    - Vous êtes des petits malins, vous. Comment pourrais-je devenir moins méchante? Je suis une méchante sorcière, et dans méchante sorcière, il y a "méchante". C'est comme ça et on ne peut rien y changer.

    - Bien sûr que si! Rétorque Jérémy. Regarde ce que nous avons apporté: c'est Mimi, la minette à Papy. Elle attend des petits. Nous savons que tu es une grande sorcière avec d'immenses pouvoirs, alors si tu arrives à te faire une place parmi eux, tu seras bientôt libre et tu ne seras plus méchante, puisque tu seras un chat.

    - Moi, devenir un chat? Vous n'y pensez pas!

    - C'est à prendre ou à laisser! finit par déclarer Joyce. Devenir un chat et profiter de ses sept vies, ou rester dans ce coffre pour l'éternité.

    A cet instant, Mimi se dégage des bras de Jérémy et vient se coucher sur le coffre en ronronnant. Un souffle tourbillonnant envahit la cave, puis le calme revient.

    - Sorcière, tu es toujours là?

    Pas de réponse...

    Quelques jours plus tard, Mimi met au monde sept adorables petits chatons tous blanc tachés de gris. Tous? non. l'un d'entre eux, ou plutôt l'une, arbore un joli pelage de toutes les couleurs.

    - Oh, Papy! Regarde ce chaton comme il est joli! S'exclame Jérémy.

    - Oh, Papy! Tu vas le garder ici? demande Joyce.

    - Bien sûr les enfants, mais à une condition: vous reviendrez très souvent pour le voir et vous occuper de lui. Il m'a l'air bien espiègle et nous ne serons pas trop de nous trois pour le sociabiliser.

    C'est ainsi que naquit cette grande amitié entre les deux enfants et la vilaine sorc... et le mignon petit chaton, sous l'œil tendrement vigilant de leur papy adoré...

     

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