• Histoire de Dupindange

    Bonjour tout le monde

    Histoires des Trollissons : Dupindange raconte à son tour son histoire, une histoire "presque" véridique...Du moins, elle est basée sur des faits bien réels

    Bonne fin de semaine à tous

    Histoire de Dupindange

    Le four magique

    • Hello ! C’est à mon tour de raconter une histoire dans ce gros

    Recueil. Je me présente, je suis le Trollisson «Dupindange» et mon histoire est véridique puisque c’est ma maman qui me l’a racontée.  Elle l’a tenait de sa grand-mère qui elle-même l’avait entendue contée par son arrière grand-oncle, qui …

    Bref ! Cette histoire remonte à plusieurs générations en arrière, du temps ou la Chapelle sur Erdre n’était constituée que de petits…je dirai  même de minuscules villages disséminés un peu partout dans la campagne. Chacun d’entre eux était habité par des villageois qui regroupaient leurs chaumières autour d’un grand four en pierres dans lequel ils faisaient cuire leur pain. Il y avait donc dans cette jolie ville ou nous aimons vivre à présent plus d’une vingtaine de fours. Certains fonctionnent toujours, tout comme celui autour duquel nous sommes tous réunis ce soir….et c’est précisément l’histoire de ce four qui a traversé les générations (l’histoire, pas le four…Si, le four aussi d’ailleurs !) que je suis en train de conter.

    Comme je le disais tout à l’heure, grâce à ces fours, les paysans fabriquaient eux-mêmes leurs pains après être allés chercher leur farine au moulin. D’ailleurs, les boulangers n’existaient pas à l’époque!… Et puis, c’était ainsi l’occasion de se rassembler, de se rencontrer et d’échanger en organisant de très belles et sympathiques fêtes de village. Les fêtes des voisins existaient déjà à cette époque !

    Ma mère me racontait donc qu’il n’y avait qu’un four qui ne servait à rien, c’est justement celui que nous squattons actuellement la nuit pendant que les habitants de ce quartier dorment.

    Et pourquoi le squattons-nous ce four ? Eh bien tout simplement parce qu’il est magique ! Voilà !

    Vous allez me dire que s’il ne servait à rien autrefois, pourquoi serait-il magique aujourd’hui ? Telle est la question !

    Eh bien justement c’est l’histoire que j’essaye de vous raconter depuis un moment. Mes ancêtres le squattaient aussi il y a très très longtemps ce four qui ne servait à rien. Ah oui, c’est vrai, je ne vous ai pas dit pourquoi. Oups ! Il ne servait à rien, non pas parce que  la bourgade  était déserte, mais  tout simplement parce que les villageois qui vivaient autour étaient un peu bizarres. Ils  ne s’entendaient pas. Ils n’arrêtaient pas de se bagarrer et de se chamailler pour un oui ou pour un non. Ils étaient jaloux les uns des autres et ils passaient leur temps à se quereller. On voyait souvent les hommes s’insulter et se battre  pendant que les femmes se crêpaient le chignon et que les enfants se roulaient dans la boue après une partie de billes que venait de dégénérer.

    Bref, pour eux pas question d’utiliser un four qui aurait pu les réunir. Ils l’avaient carrément laissé à l’abandon. Les lierres et les ronces en avaient profité pour se faufiler entre les jolies pierres et occuper tout l’espace…

    Une bien belle opportunité pour nos ancêtres qui y dénichaient leur repas favori, de gros escargots dodus à souhait cachés dans les fissures protégées par les feuillages. C’est ainsi qu’ils sont venus squatter ce four.

    Un trollisson, plus malin que les autres eut un jour l’idée de fabriquer du pain dans ce four, du bon pain pour tartiner ces escargots. Mais voilà, personne ne savait se servir d’un four. Il est donc allé trouver la fée du lac d’argent, vous savez la fée dont parle notre ami Otaquet…Très compréhensive et tellement gentille, la fée est venue et en constatant l’étendue des dégâts (sur le four et parmi les habitants), elle a fait ni une ni deux : D’un coup de baguette, elle rendit au four son  meilleur aspect et fit apparaitre un livre de recettes pour nos ancêtres. Vous allez me dire qu’elle aurait pu le faire elle-même ce pain…

    Ben oui ! Mais non ! Elle ne l’a pas fait.

    Ce soir-là, mes aïeules ont dû travailler dur et apprendre à cuisiner. Ils se sont transformés en véritables boulangers. Ils ont trouvé ça si amusant qu’ils se sont mis à cuire beaucoup de pains, si bien que le lendemain matin il en restait encore plein dans le four.

    Lorsque les villageois sont sortis de leurs maisonnettes pour se disputer, ils ont aperçu le four, plus beau que tous ceux de la région et n’ont pas résisté à l’odeur qui s’en dégageait. Ils se sont approchés, ont découvert toutes ces croustillantes et appétissantes miches, boules et baguettes et ont commencé à croquer dedans. Ils étaient si heureux et comblés qu’ils en ont oublié de se battre.

    Le plus drôle, c’est que chaque matin, le pain pour leur petit déjeuner était prêt dans ce four puisque les trollissons se transformaient en boulangers chaque nuit…ils ont simplement cru que c’était l’un d’entre eux qui avait trouvé ce moyen pour les réconcilier. Ils ne se sont pas posé plus de questions…ils étaient devenus les meilleurs amis du monde un point c’est tout.  

    Il faut quand même ajouter que la fée du lac d’argent avait fait le nécessaire pour « envoûter » ce four. Il l’est encore aujourd’hui, et j’en ai la preuve…les habitants y viennent chaque samedi pour y faire cuire leur pain, un pain extraordinaire qu’ils partagent volontiers. C’est pour eux un moment privilégié pour se rencontrer et passer un bon moment ensemble….oui, ce four est magique !

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