Bonjour tout le monde,

Histoire-jeu : Tricot et crochet

Moi j'tricote dans un coin
J'suis idiote, j'suis idiote
Moi j'tricote dans un coin
J'suis idiote et je n'vois rien

Lorsqu'elle tricotait, ma mère chantonnait souvent cette chanson d'Odette Laure (bien sûr, personne ne connait !!!) ...Enfin, le refrain, parce que je n'ai aucune idée de ce que dit cette mélodie.

Depuis,dès que je m'adonne à cette activité, cet air me revient en mémoire...comme ces temps-ci où j'ai "décidé" de m'occuper les doigts avec autre chose que mon téléphone portable

Pour ce, j'ai caché dans ce texte 37 mots relatifs à cette activité qui me seront bien utiles....

Petite dédicace à mes amies tricoteuses !!

En Bretagne

     Pendant que les marmots erraient dans la maison, je me suis mise à relire les aventures de Félicité la tortue en Bretagne et j’ai jeté un coup d’œil sur une lettre qu’elle écrivait à Xavier. Elle lui racontait à quel point elle était enchantée de se trouver dans  cet endroit magique.

Perdue au  fin fond de la Bretagne,  Félicité venait de faire un petit crochet pour  arpenter des ruelles étroites et découvrir tout un univers encore inconnu pour elle. Elle venait de remonter l’allée principale et s’était glissée discrètement près d’un puits, pelotonnée dans un coin,  pour observer les habitants. Voici sa lettre…complétée et un tout petit peu modifiée :

   «  Je ne suis pas très pressée de rentrer. Je n’ai plus du tout le bourdon et Je profite de mes journées ici pour me reposer et me promener dans le dédale des ruelles du village, et des impasses fleuries. Là se cachent d’adorables maisonnettes de pierres bordées d’énormes bouées d’hortensias roses, bleus et blancs. Ils trônent sur des tapis de mousse ou j’aimerais bien faire un petit somme avant de filer à Quimperlé. Je découvre aussi de très beaux calvaires très ouvragés surmontés de croix que les touristes irlandais, gallois et anglais aiment photographier…(Non pas les chinois…trop calme pour eux. Ils préfèrent aller aux sports d’hiver près de l’aiguille du Midi, emmaillotés dans leurs combinaisons de ski.)

 Souvent, près des côtes on ne peut plus déchiquetées, j’aperçois de vieux bretons assez râblés et costauds, en sabots, qui discutent sur le pas de leur porte en fumant tranquillement leur pipe (peut-être des marins ou des patrons-pêcheurs). Parfois, ils trient, côté mer, les poissons pêchés le matin.

Je rencontre aussi des femmes vêtues de longues robes noires, de tabliers blancs et d’une coiffe en dentelle, assises sur un banc pour confectionner de magnifiques napperons, bonnets, pulls et autres habits très colorés. Tu verrais comme elles sont habiles ! Elles maitrisent cette activité à la perfection. On dirait que leurs doigts n’ont jamais fait autre chose ! »

Loin de l’agitation des villes, elles semblent sereines envers et contre tout. Leur activité est propice à la diminution du stress et l’augmentation du bien-être. Félicité devrait s’y coller. Elle s’aperçoit aussi que l’ainée d’entre elle communique son savoir à une très belle jeune fille métissée dont les boucles noires sont torsadées sur son dos. Elle est si jolie qu’elle plairait sûrement à son nouvel ami l’aviateur…Jacques arrive précisément ce même jour après un week-end sur l’Ile de Jersey….

Perdue dans mes pensées, je me suis aperçue que trente-sept mots relatifs à l’activité des Bretonnes étaient cachés dans ce texte …A vous de les retrouver…

(plus de quinze, vous êtes une experte en la matière)