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    Belle journée à tout le monde..

    Demain, nous saurons enfin si les enfants et les lutins ont réussi à délivrer le Père-Noël ...et si nous avons une petite chance de voir nos petits souliers pleins de cadeaux mardi....

    Aujourd'hui, voyageons un peu du côté d'une ile que j'aime beaucoup : la Réunion

    Le petit Cardinal....

     

    Le petit cardinal qui voulait voir la neige

    Tout le monde sait, bien sûr, que  l’Ile de la Réunion est l’une des plus belles Iles du monde. Entourée par un océan d’un bleu intense, elle est dotée de paysages absolument magnifiques avec son volcan continuellement en activité, ses trois cirques exceptionnels et sa végétation époustouflante. Elle a aussi un aspect étrange qui  lui apporte un côté un peu magique. Elle est si envoûtante que les plus beaux oiseaux du monde sont venus s’y abriter. Ainsi, on peut y rencontrer de très nombreuses variétés aux noms très amusants comme le paille-en-queue, le tuit-tuit, le ti-coq, le tec-tec, le papangue, la zirondelle, le bellier ou la caille patate...et bien d’autres encore.

    J’ai souvent eu l’immense privilège de m’envoler vers cette merveilleuse Ile et j’avoue que je suis carrément tombée sous son charme. Un jour, lors d’une excursion, j’ai rencontré un cardinal, ce curieux petit oiseau tout rouge au bec bleu. Je dis « curieux » parce que, venant de Madagascar, il a si bien investi son espace qu’il passe généralement son temps à chasser ses copains...il lui arrive même de donner des coups de bec dans les fenêtres des habitations ou dans les rétroviseurs des voitures en pensant que son reflet est un congénère.

    Ce petit cardinal semblait bien triste, perché sur la branche d’un arbuste envahi par les fougères. Lorsqu’il m’a vue passer, il n’a pas bronché, se contentant de me regarder fixement. Il a juste ouvert le bec pour chanter… enfin pour émettre son petit cri aigu si caractéristique. Pas farouche pour un sou, il s’est laissé prendre en photo sans bouger d’un pouce. J’ai alors cru qu’il était mal en point, malade ou simplement qu’il n’avait pas le moral...pourquoi les oiseaux n’auraient-ils pas leurs « humeurs » comme nous, après tout ?

    -          - Que t’arrive-t-il gentil oiseau ? tu ne peux plus voler ? ton aile est cassée ? ...tu as peux être trop chaud ?

    -          - Il ne va pas te répondre ! se mit à ricaner derrière moi une vieille femme qui remontait de Mafate...C’est un oiseau !

    Surprise et vexée, je me suis vivement retournée vers elle. Elle semblait bien bizarre cette dame. Sans attendre de réponse, elle a continué à se moquer de moi et a ajouté :

    -          - Il attend la neige !

    -          - La neige ? ici ? mais il fait trop chaud !

    -          - Oh non !...il ne fait pas si chaud que ça dans les hauts ! Vous avez bien pris une petite laine, non ? et vous verrez, la température va encore chuter ces jours-ci.

    -          - Oui, mais de là à neiger !

    -          - Vous n’étiez pas là vous, il y a quelques années lorsque la neige a recouvert le Piton des Neiges et tombait à gros flocons tout autour. C’était si beau que tous les animaux de la Réunion se sont rassemblés au Piton de la Fournaise pour voir le spectacle... ils se racontent tous cette histoire de génération en génération. Tout le monde sait cela. Depuis qu’il l’a entendue, ce petit cardinal vient chaque jour sur cette branche pour voir la neige.

    Quand elle s’est éloignée, j’ai compris que cette femme était la grand-mère Kalle, la sorcière de Mafate...Sûr ! Elle lui avait jeté un sort à ce petit animal sans défenses.

    -          - Tu veux bien que j’attende avec toi, ai-je demandé au gentil oiseau. Des flocons blancs à cet endroit, ça doit être simplement magique !

    Il m’a fait un léger signe de la tête, et chaque jour, je venais lui rendre visite à la même heure, et je restais avec lui un bon bout de temps…et nous avons attendu, attendu....longtemps ! La veille de mon départ, il faisait tellement froid que j’ai bien failli ne pas venir...mais je pensais à ce petit cardinal qui lui aussi devait avoir bien froid sur sa branche. Je me suis dit que je n’allais quand même pas partir sans le revoir et j’ai  quand même grimpé la grosse colline....lorsque je suis arrivée...quelques gros flocons commençaient à virevolter dans le ciel...Le petit cardinal s’est envolé tout joyeux !

    Il neigeait !

     

  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : les rêves

    Toujours dans le domaine onirique, voici une anecdote qui m'a beaucoup marquée à l'époque ...Assez surprenant quand même

    Si vous avez vous aussi des expériences dans ce domaine, n'hésitez pas à me les raconter en commentaire...

    Bon lundi à tous

    Un prénom...

    Un prénom...pour la vie

      La nouvelle vient de tomber ! Ça y est ! On va enfin être parent d’un tout petit bout ’chou. Le bonheur est immense...on se voit déjà pouponner. Loin d’imaginer les nuits blanches, les biberons à préparer toutes les cinq heures, les couches à changer et tout le toutim, on se précipite dans les magasins spécialisés en attendant sa venue. On lui prépare une jolie chambre avec le lit évolutif, la commode et la table à langer. On ajoute des mobiles nuages et nounours ainsi que des décos étoiles et lunes sur les murs. Lorsque la chambre est enfin prête, on s’équipe de poussette, chaise haute, barrière de sécurité, sacs à langer et  biberons. Enfin on craque pour des gigoteuses adorables, des chaussons en ratine que bébé ne portera jamais parce qu’il va naître en été, un tapis d’éveil qui ne servira que six mois après sa naissance...et une collection d’albums qu’on lui lira dans deux ans...Avec un peu de chance, futur papa achètera un train électrique pour plus tard !

    Voilà ! Ça c’est fait !...Ne reste plus que le prénom à trouver !

    Pas si simple ! Il faut que ce prénom plaise aux deux parents, sans parler des grands parents qui risquent de « faire la tronche ». Heureusement, il est loin le temps où les enfants portaient le nom des ancêtres ! Aujourd’hui, et c’est tout à fait normal, les papys-mamys n’ont pas leur mot à dire !

    C’est déjà assez difficile comme ça, d’autant plus qu’on ne le connait pas encore cet enfant qui s’apprête à bouleverser notre existence.

    A ce stade, je ne peux m’empêcher de penser à ce rêve étrange, assez troublant qui m’a réveillée en pleine nuit quelques jours seulement avant la naissance de mon fils, mon premier enfant.

    A cette époque, pas d’échographie systématique comme aujourd’hui et le sexe de l’enfant nous était inconnu. Nous devions donc choisir deux prénoms. De mon côté, pas de soucis, j’ai laissé tomber le prénom de fille parce que j’étais absolument certaine que le bébé serait  un garçon...pourquoi ?  Aucune idée...je le SAVAIS, c’est tout, ce qui faisait bouillir ma mère lorsque je lui parlais de mon fils :

    • Qu’en sais-tu ? c’est peut-être une fille, me disait-elle
    • Non ! ce sera un garçon !
    • Tu me fais peur ! Si c’est une fille, je n’imagine même pas à quel point tu seras déçue !

    Cela me faisait rire et je persistais néanmoins à dire que j’attendais un petit mec que je surnommais déjà « Le petit Gugus » (Quand j’y repense, je crois bien que je ne lui ai jamais dit !). Aussi, avec mon mari, nous réfléchissions plutôt sur un prénom de garçon. Et là, j’ai dû me « bagarrer » dur parce qu’il voulait l’appeler Edgar...Quelle drôle d’idée !... un prénom que je trouvais très moche, ridicule et surtout complètement démodé (désolée si vous portez ce prénom ! d’ailleurs, j’avoue aujourd’hui, qu’Edgar Wright, réalisateur britannique né la même année que mon fils, le porte à merveille ce prénom !)

    Bref, après de longues discussions, il acceptait enfin de renoncer à cette idée saugrenue.

    Ouf !

    Jusqu’ici rien d’étrange, mis à part le fait que j’avais cette certitude...jusqu’à ce rêve qui ne m’a pas lâché jusqu’à mon accouchement :

    « Cette nuit-là, mon fils décide de pointer le bout de son nez...je ne peux pas dire que je suis follement heureuse, c’est un sentiment beaucoup plus puissant, sans aucun doute ce sentiment maternel que je ne connais pas encore et qui envahit tout mon être. Un bonheur immense, intense, profond. Je revois encore la tête de mon mari lorsque je lui dis (toujours dans mon rêve):

    • Il est si mignon ! On ne va tout de même pas l’appeler Edgar ?
    • Pourquoi pas ! De toute façon, c’est moi qui vais aller le déclarer !

    Je me réveille en sursaut et je commence à raconter mon rêve à mon mari qui n’attend pas la fin de mon récit, et qui, hilare, termine lui-même en affirmant :

    • Pourquoi pas ! De toute façon, c’est moi qui vais aller le déclarer !
    • Mais c’est exactement la phrase que tu as dit dans mon rêve ! Ah non alors ! c’est hors de question ! »

    Autant dire que les jours qui ont suivi la naissance de mon fils, j’étais morte de trouille...jusqu’à ce que je lise l’extrait de naissance : Yann ! Ouf !!

    Pour continuer dans ce monde onirique assez surprenant chez moi, j’ajouterai que la nuit précédant la naissance de mon premier petit-fils, j’ai rêvé de son  prénom...un prénom que ma fille refusait de divulguer avant notre arrivée à la clinique.

    Étonnant, non ?

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  • Bonjour tout le monde,

    Dimanche : histoire jeu : des anges

    Depuis quelques temps, je me demandais si "nos anges gardiens" étaient bien présents dans nos vies...Parfois on doute, c'est un peu normal...

    Et voilà, je les ai trouvés : Ils étaient cachés dans ce texte...

    Mon ange

    Mon ange

       Assise en tailleur à l’ombre du grand chêne, Solange se laisse aller à la rêverie en abandonnant son livre sur ses genoux. L’histoire étrange d’Angélina, une étudiante qui fait les vendanges dans la région angevine pour payer ses études, ne la passionne pas plus que cela.

     Elle préfère observer les mésanges bleues qui transportent des vermisseaux dans leur nid pour donner à manger à leurs oisillons. Elles ne semblent pas dérangées par le danger que représentent les prédateurs qui les surveillent du coin de l’œil. Je veux bien sûr parler d’Angie et Angel, les deux chats de gouttières qui traînent souvent par-là, deux frangins qui n’hésitent pas à prendre la tangente dès qu’ils perçoivent le bruit de la vidange de la machine à laver…trop bruyante à leur goût !

    Aujourd’hui cependant, ces sympathiques passereaux peuvent circuler librement dans les rangées ou se mélangent agréablement petits pois, carottes oranges et tomates juteuses à souhait.

    Un orangina à la main, Solange les suit du regard tandis qu’ils picorent des graines dans ce petit losange de terre. En écoutant leurs pépiements, elle s’imagine qu’ils communiquent et échangent entre eux, chantant les louanges de ce beau soleil enfin de retour.

    Soudain, tandis qu’elle se demande où ces mésanges bleues peuvent bien engranger leurs provisions, elle sent quelque chose qui la démange au niveau des phalanges de ses pieds.

    Elle est restée un peu trop longtemps assise et décide de changer de position. Elle se lève pour se dégourdir les jambes.

    • Et puis, il ne fait pas si chaud, se dit-elle. Vraiment, je ne suis pas si couverte que ça et je risque d’attraper une angine. Allez, je file à la boulangerie avant qu’elle ne ferme.

    Dans ce texte, vingt-neuf « anges » sont présents dans le décor de cette petite scène…

    Deuxième énigme :

    Très étrange, chez nous « L’ange familial » se cache dans le prénom de mes cinq petits-enfants… Il n’est pas difficile à trouver !

    Ce qui est « incroyable » c’est  que mes filles ont choisi des prénoms qu’elles aimaient pour leurs enfants… sans se douter le moins du monde que les cinq prénoms réunis feraient apparaitre un « ange »: Ewenn, Lounis, Alexandre, Noah et Gabriel….

    De toute façon, je n’en ai jamais douté, ces enfants sont des « anges »

    Et solution de l'histoire de la semaine dernière

    Le P’tit train...

       « Le P’tit train, s’en va dans la campagne

    Le P’tit train, s’en va de bon matin.... » 

    Les quelques notes de cette ravissante comptine s’égrènent dans le petit train rouge et jaune qui traverse la ville de long en large et de large en long.

     Depuis plus de huit ans, il entend le guide décrire nonchalamment, paresseusement, chaque monument et lieu de culture de la cité. Il connait par cœur l’histoire des saints généreux enfermés à jamais dans la magnifique Cathédrale dont la construction s’est étalée sur 457 ans. Il revoit encore les flammes qui l’ont en partie détruite à deux reprises. Il imagine sans peine la vue imprenable du haut de cette tour « gratte-ciel » qu’il longe en ce moment même. Pour lui, c’est presque une torture que d’écouter une énième fois  la triste histoire du  port situé sur les berges de la Loire...pourtant bien sympathique à présent. Il pourrait même visiter les musées les yeux fermés.

    «  On le voit filer vers la montagne

    Tchi tchi fou tchi tchi fou.... »

    Il en a plus qu’assez, le petit train rouge et jaune de suivre la « ligne verte » tracée sur le sol. Il ne veut plus entendre les anecdotes concernant  cette reine qui a vécu dans ce splendide château, ni les secrets et les fantômes qu’il renferme....

    « Ce p’tit train qui lâche des panaches

    Tchi tchi fou tchi tchi fou... »

    A l’arrière, une petite blondinette ne cesse de chanter son refrain pendant que des marmots tapent des mains en cadence

    Il a des fourmis dans les roues notre petit train. Il veut découvrir un nouvel horizon ! Et il a sa petite idée… Il est hors de question de louper son coup !

     Il prend son élan et fonce tout droit vers la sortie de la ville.

    Anne (c’est le nom de la petite blondinette), sourit et secoue sa queue de cheval de gauche à droite et de droite à gauche, au rythme de sa chansonnette. Elle s’aperçoit alors que le petit train pousse un peu sa cadence et change de direction. Il roule à vive allure en pleine campagne.

    • « C’est vachement beau ! » s’exclame-t-elle, émerveillée par le spectacle qui s’offre à ses yeux.

    Tandis que le petit tortillard enjambe un adorable pont de bois surplombant une rivière qui serpente entre les roseaux et les saules, son regard est attiré par des couleurs à couper le souffle: le vert des herbes folles et du chiendent, l’or des champs de colza qui côtoient l’azur du ciel, le rouge et le blanc des coquelicots et des marguerites qui se détachent des gerbes de blé. Elle en ferait bien un bouquet !!

    Voilà à présent notre petit convoi qui traverse Lyon en un éclair et file dans la montagne…loin de lézarder, il tourne et tourne à fond et serre de près sa droite pour ne pas tomber dans le précipice. Il sait pourtant qu’en haut, là-bas, les nuages sont denses et moutonneux, et qu’ils peuvent présenter un danger…il commence à avoir un petit peu peur et il hésite…

    Il siffle trois fois pour avertir ses passagers qu’il va faire demi-tour…

    De retour à son point de départ…arrêt net !!

    Il débarque Anne et ses amis qui affirment avoir passé une journée de rêve…

    • Dommage qu’on n’ait pas vu d’animaux ! Déplore-t-elle
    • Oh que si ! Ils étaient pourtant bien présents tout au long de notre chemin…J’en ai compté une bonne vingtaine lui répond le p’tit train rouge et jaune en sifflant une nouvelle fois.
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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Les rêves

    Et plus précisément les rêves prémonitoires...Après ce très beau rêve d’aurore boréale, en voilà quelques autres exemples...mais peut-être en avez-vous vous aussi à me raconter

    Bonne fin de semaine à tous

    Rêves prémonitoires

    Rêves prémonitoires

       Depuis quelques jours, je suis plongée dans la lecture d’un livre  du Dr Kenneth J. Doka : « histoires extraordinaires de l’Au-delà», enquête et témoignages aux frontières de la mort. Rien de bien amusant, c’est sûr, mais l’auteur rapporte de nombreux exemples de signes, coïncidences, prémonitions, rêves prémonitoires ainsi que de nombreuses expériences qui me rappellent étrangement celles que j’ai vécues moi-même après le départ des êtres qui m’étaient très chers (j’ai déjà raconté la plupart d’entre elles dans la rubrique « histoires insolites).

    Je ne vais pas revenir sur tous ces « signes » mais sur les rêves parce qu’ils ont pour moi un vrai « sens » et j’ai la certitude qu’ils ont tous une signification que l’on peut trouver dans notre vie personnelle. Je pense qu’ils se présentent à nous pour « décharger » notre trop-plein émotionnel, nous alerter d’un danger ou nous guider. J’ai la chance de « pouvoir » les décoder (les miens et ceux de mes proches) et la  plupart du temps ils ont leur source dans les activités ou « inquiétudes » récentes.  Ces rêves sont souvent très imagés. Ils peuvent faire sourire ou au contraire sembler terribles, mais une fois l’explication trouvée, ils donnent des « clés » et s’oublient facilement. Juste un petit exemple de ces informations nocturnes : « il m’est arrivé très récemment de rêver que je conduisais ma voiture sur un chemin escarpé sur une corniche surplombant la mer. Prise de vertige, j’ai rebroussé chemin….le rêve ne s’arrête pas là, mais il m’est apparu comme évident que cette vision me rappelait que dans certaines circonstances j’ai peur de l’inconnu et que je manque de confiance en moi…Tous les détails du reste de ce rêve étaient là pour me permettre de remédier à cela … je ne vais pas tout relater car ce n’est pas le sujet de ce texte…

    J’aimerais  par contre évoquer trois « rêves prémonitoires » que j’ai eu l’occasion de faire et qui m’ont vraiment marquée. S’ils ne  sont pas nombreux et pas forcément liés à la disparition d’un proche, ils sont très surprenants malgré tout. Ce genre de rêve est excessivement rare mais il semble impossible de les oublier. Il  s’agit de songes qui alertent sur un événement à venir (proche ou lointain…la notion d’espace-temps ne semble pas exister dans les rêves) et qui laissent une impression très étrange et vive.

    • Le premier rêve est assez récent. Il s’agit d’une image comme on peut en voir assez souvent et dont la signification apparait dans la journée suivante. : Je suis dans une vaste pièce inconnue. Soudain une verrière explose et des bris de verre se dispersent partout autour de moi. Sans vraiment céder à la panique je demande à mon mari de regarder si je n’ai pas de morceaux sur la tête. Il en retire deux bouts assez conséquents....Au réveil, je ne comprends pas où j’ai été chercher ce rêve stupide. Je suis étonnée de n’avoir pas ressenti de douleur alors que j’avais bel et bien un énorme morceau de verre fiché sur mon crâne...

    Quelques heures plus tard, une image à la télé me laisse sans voix. J’aperçois une femme ukrainienne en train de ramasser des débris de verre après une explosion qui a pulvérisé son logement.

    2-Le deuxième rêve est un rêve « récurrent» qui a marqué mon enfance : les tsunamis !! Cette immense vague effrayante m’a souvent surprise dans mon sommeil pour me réveiller très angoissée. La dernière fois pourtant, mon impression était bien différente : je suis sur une plage et une vague d’une hauteur impressionnante se forme peu à peu et s’avance vers moi avec une violence inouïe...elle m’engloutit totalement …mais loin d’être effrayée, je me laisse aller sans résistance aucune. Je me retrouve alors planant au-dessus, observant le phénomène…et complètement apaisée. Au réveil, je suis incapable de comprendre cette scène et pourquoi cette fois-ci je n’ai plus ce sentiment d’angoisse...Quelques jours plus tard, le 26 décembre 2004, plus de 200 000 personnes périssent dans un terrible tsunami en Thaïlande.

    • Ce troisième rêve est celui qui m’a le plus marquée tant il m’a semblé « violent » la nuit où il a agité mon sommeil : Nous sommes dans les années quatre-vingt, j’ai une petite trentaine d’années et durant la nuit, je vois avec terreur l’une des trois tours les plus hautes de la ville s’écrouler sous mes yeux, puis une deuxième...(je les revois encore s’effondrer avec fracas dans un nuage de poussière). Je suis prise d’une terrible angoisse en pensant que mon frère se trouve dans l’une de ces tours...je pense à ses filles qui vont être seules à présent. Je suis prise de malaise et je me réveille en sursaut. Une fois le choc du rêve passé, je pense que cette image est liée aux problèmes actuels de mon frère qui vient d’affronter un divorce...mais le temps passe et je suis toujours effrayée par ce rêve....jusqu’au jour où, seule à la maison en train de passer l’aspirateur, je vois ces terribles images « en direct » d’une tour qui s’effondre...puis une seconde !!! Je suis sous le choc !!! Tous ceux qui ont vécu ce moment ne sont pas prêts de l’oublier …Les mêmes images que dans mon rêve !!!!
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  • Bonjour tout le monde,

    Notre petit lézard Gecko n'est pas encore arrivé ! En l'attendant, voici une histoire de doudous (déjà connue ) pour les tout-petits

    Bon jeudi à tous

    histoire de doudous

    Les doudous en vadrouille

     Dans un joli village de montagne, au cœur de la vallée, des flocons blancs et cotonneux virevoltent dans le ciel depuis déjà une semaine. Aujourd’hui, toute l’école est en effervescence parce que les élèves des deux classes vont se rendre sur les pistes enneigées. Les plus grands vont y apprendre à skier, pendant que les plus jeunes glisseront sur des luges. Quelle joie ! Le bonheur se lit sur tous les visages. Bien emmitouflés dans leurs doudounes, bonnets, écharpes et moufles, les enfants s’apprêtent à grimper dans le car qui les conduira dans la  station de skis :

    • Louise ? qu’est-ce-que j’ai dit avant de sortir de la classe ? demande l’institutrice à un bout ’chou adorable qui tient la main de sa grande sœur.
    • Tu as dit « On laisse les doudous dans la caisse à doudous ! »
    • Alors, dis-moi pourquoi j’aperçois la tête de « croco » sortir de ta poche ?

    Toute penaude, Louise retourne vers la classe pour y laisser son petit compagnon.

    • Il faut être bien sage, dit-elle à l’ensemble des doudous en repartant. La maîtresse ne veut pas qu’on vous emmène. Elle a peur que vous vous perdiez dans la neige.

    Ça y est le car s’éloigne. Dans la classe des petits, le calme est revenu. On entendrait presque une mouche voler ! Mais que se passe-t-il ? Dans la caisse à doudous, ça commence à s’agiter, a remuer, à gigoter. Une touffe de poils bruns, puis deux yeux sortent lentement de la boite...des yeux qui regardent à droite, puis à gauche...et toute la tête sort.

    • On peut y aller, il n’y a plus personne, chuchote alors doudou- lion en sautant sur le sol recouvert d’un épais tapis rouge vif...il est suivi de toute une ribambelle d’animaux, tous plus amochés les uns que les autres. Ils se plaignent d’un bobo par ci, une blessure par-là, une égratignure à la patte ou une coupure sur le ventre...ils se trainent lamentablement en ronchonnant jusqu’au « coin garage » situé au fond de la classe.
    • C’est exactement ce qu’il nous faut, s’écrie soudain « doudou fanfan », l’éléphant bleu de Noah, en désignant un bus rouge à étage...Vite montez à l’intérieur. Monsieur chien va nous conduire...

    Croco, madame Gigi-la girafe, Hippo, Tigrou et monsieur Pingouin s’entassent dans le bus à la suite de Fanfan pendant que Ouistiti et Toucan prennent place sur le toit à leur poste d’observation.

    • Rien à l’horizon, on peut démarrer, lance Toucan

    Dans leur autobus, les animaux-doudous chantent à tue-tête en se dirigeant vers la clinique vétérinaire... sûrement pour masquer leur appréhension. C’est vrai qu’ils n’apprécient pas trop les piqures et le froid des stéthoscopes !! Ils préfèrent de loin les sirops au goût de banane.

    « Docteur bobo » commence par leur donner à tous un bon bain. Ils rient et jouent avec les bulles de savon qui les recouvrent entièrement, laissant juste dépasser le bout de leur nez...C’est le moment le plus agréable ! Ensuite c’est moins drôle : ils sont tous allongés sur une civière et un vétérinaire vient les ausculter. Gigi fait mine de tousser pour avoir droit à une cuillérée de ce délicieux sirop, mais le médecin lui met simplement une écharpe autour du cou... « C’est joli quand même » observe cette jolie pin-up en jetant un coup d’œil dans le miroir! «  Doudou Fanfan » se voit quant à lui, coiffé d’un chapeau haut de forme en récompense de son courage...il s’est fait recoudre de la tête aux pieds sans broncher...Accompagné de bébé serpenteau, il se dépêche pour rejoindre le bus avant qu’il ne parte sans eux...

    Comme ils sont heureux et satisfaits d’être à nouveaux tout beaux, tout propres et bien soignés ! Lorsque leurs petits amis viennent les rechercher dans la caisse, ils sont fiers et se blottissent dans leurs bras pour leur faire un gros câlin.

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  • Bonjour tout le monde,

    En attendant l'histoire du  lézard Gecko ramené de Guadeloupe, voici l'histoire du petit cardinal rencontré à la Réunion.

    Bon mardi à tous

    Gob et Aile rouge

    Gob et Aile rouge

         Fier de son magnifique plumage rouge, le petit cardinal vole de branche en branche depuis le matin. Il vit sur l’Ile de la Réunion et  il n’en finit pas de découvrir de nouveaux paysages en se déplaçant d’un endroit à l’autre. Ses parents lui ont tellement raconté leurs propres voyages qu’il veut, lui aussi, s’aventurer sur les palmiers, les fougères arborescentes, les tamarins, les cryptomerias, les flamboyants ... et autres plantes endémiques. Il aperçoit bientôt les filaos dont il a tant entendu parler. Il parait qu’ils poussent sur les sols sablonneux près du littoral dans des sites à couper le souffle....

    C’est justement là qu’il voulait aller : voir la mer et ses hautes vagues qui s’écrasent et se brisent lourdement sur la barrière de corail dans un flot d’écume mousseuse. Il se pose sur la cime de l’arbre et se laisse doucement bercer par le souffle léger de l’air.  Il observe un long moment cette agitation sauvage de la mer quand soudain, son regard se porte à l’avant de la barrière de corail. Sur cette petite plage, des baigneurs insouciants semblent suivre quelque chose (mais quoi ?) sous l’eau.  Curieux, il se décide à s’approcher du rivage, se pose délicatement sur un rocher suffisamment haut pour avoir une vue panoramique.

     Il est intrigué par deux jeunes enfants qui se font appeler Gabriel et Noah. Ils ont un masque sur le nez, et chassent en riant de drôles de  petits poissons à peine plus grands que lui, qui « volent » sous l’eau. Il en voit un magnifique s’enfuir près d’une roche.  Il l’interpelle :

    • Tu veux bien m’apprendre à voler sous l’eau moi aussi, joli poisson ?
    • Je ne vole pas, je nage, répond le poisson multicolore, moqueur...Et je ne m’appelle pas « joli poisson », mais Gob, parce que je gobe toute la nourriture qui passe devant moi.
    • Et moi, je me nomme « Aile rouge » parce que ...
    • J’ai deviné, parce que tu es tout rouge !
    • Tu veux bien m’apprendre à nager ? demande Aile Rouge
    • D’accord, mais si tu m’apprends à voler ensuite.
    • Topé là, c’est d’accord ! On y va?
    • Pour commencer, il faut que tu plonges !

    Le petit cardinal plante son bec dans l’eau, mais le ressort aussitôt. Il fait un deuxième essai, se penche, se penche...et plouf ! Il tombe à l’eau. Cela amuse beaucoup Gob qui le voit ressortir tout penaud avec ses belles plumes toutes mouillées.

    • Je pense que le mieux, c’est que tu grimpes sur mon dos, lui dit-il...

    Aussitôt dit, aussitôt fait, Aile Rouge saute sur le dos de Gob qui ne tarde pas à s’éloigner à la vitesse de l’éclair.

    • Accroche-toi petit oiseau ! Nous allons surfer sur les vagues.

    Quel bonheur ! Pendant de longues minutes, les vacanciers n’avaient d’yeux que pour ce magnifique poisson aux couleurs chatoyantes, jouant et sautant dans l’écume, un cardinal sur le dos.

    • Allez, maintenant, à toi de m’apprendre à voler !
    • Pour commencer il faut que tu sortes de l’eau !

    Le joli poisson multicolore prend son élan et s’élance dans les airs. Mais plof ! Il retombe aussitôt dans l’océan ...il tente une nouvelle fois, mais rien à faire, il n’y parvient pas.

    • Je pense que le mieux, c’est que tu grimpes sur mon dos, toi aussi.

    Aussitôt dit, aussitôt fait, Gob saute sur le dos d’Aile Rouge qui ne tarde pas à s’envoler à la vitesse de l’éclair.

    • Accroche-toi petit poisson! Nous allons exécuter quelques voltiges aériennes dont tu me donneras des nouvelles !

    Quel plaisir ! Un peu étourdi par les figures acrobatiques d’Aile Rouge, notre petit poisson retourne quelques instants plus tard dans son élément, heureux par cette nouvelle expérience.

    Si un jour, vous allez vous baigner dans un lagon à la Réunion, peut-être y croiserez-vous les deux amis qui ne se sont plus quittés depuis ce jour...C’est d’ailleurs en les voyant s’amuser ainsi qu’une chanteuse a eu l’idée d’écrire cette mélodie :

    « Un petit oiseau, un petit poisson

    S’aimaient d’amour tendre

    D’un amour si tendre,

    Quand on est dans l’eau..... »

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