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Belle journée à toutes et à tous,
Etrange : êtres invisibles....visibles
Ce témoignage que j'ai lu sur une revue il y a de bien nombreuses années m'avait beaucoup impressionnée à l'époque...J'ai remis des mots sur cette anecdote en modifiant probablement de nombreux détails mais la trame est absolument véridique.
Bon jeudi à tous
Rêve étrange
Vous vous souvenez de cette visite rendue à mon frère par un homme qu’il ne connaissait pas ? Quand je dis « visite », il s’agissait plutôt d’une apparition. L’homme se tenait derrière lui et le regardait fixement tandis qu’il préparait ses cours du lendemain. Courte visite, mais qui l’a vraiment impressionné...eh bien, j’ai lu, il y a quelque temps le témoignage d’une femme qui me rappelle un peu cette histoire.
Certains détails de cette anecdote sont sans doute un peu modifiés, mais le cœur de l’histoire est absolument authentique.
Cette jeune femme que j’appellerai « Monica » vient de mettre au monde un magnifique garçon, le plus beau bébé du monde bien évidemment. Son mari et elle sont fous de joie devant un tel bonheur. Il faut dire que jusqu’à présent la vie ne les a pas beaucoup épargnés et que ce cadeau vient enfin sécher leurs larmes. Pour couronner le tout, ils sont seuls dans cette ville où le travail les appelle. Ils ont dû laisser famille et amis derrière eux à leur plus grand regret (à cette époque pas de téléphone et encore moins d’internet pour communiquer). Bref, personne avec qui partager ce grand moment de joie.
Le « travail » pour mettre au monde cet adorable bébé a été bien long et fatigant, Monica ferme les yeux et sombre dans un profond sommeil dès le départ de son mari. Elle dort depuis maintenant une bonne heure lorsqu’un rêve étrange et tout doux s’impose à elle.
« Elle est allongée sur son lit avec son bébé tout contre elle. Une énorme bouffée d’amour s’empare d’elle. Toute à ses pensées, elle n’entend pas la porte de la chambre s’ouvrir. Une femme vêtue d’une magnifique robe fleurie s’approche tout doucement, la prend dans ses bras et l’embrasse tendrement. Elle recule d’un pas pour mieux observer l’enfant, sourit et dit avec une voix que Monica connait bien : ton bébé est magnifique ! Je suis très fière de toi. Tu vas être très heureuse à présent. Et comme elle était venue, elle repart avec un dernier regard vers la maman et son fils, avant de refermer la porte »
A son réveil, Monica se sent étrangement bien. Elle ne peut s’empêcher de raconter son rêve à l’infirmière qui entre dans la chambre :
- J’ai rêvé que ma mère venait me voir et me félicitait pour ce magnifique bébé, dit-elle en jetant un regard attendri en direction de son fils.
- Vous n’avez pas rêvé ! lui répond aussitôt l’infirmière. Vous avez bien eu de la visite pendant que vous dormiez. Une femme est venue vous embrasser, mais elle n’a pas eu le cœur de vous réveiller.
- La personne dont je vous parle est ma mère !
- Oui, je sais, c’est la femme qui est en photo près de vous sur votre table de chevet...une femme brune, plutôt grande et très élégante. Elle portait une très jolie robe à fleurs. Elle boite légèrement non ?
- C’est cela...la femme dont vous parlez est bien ma mère. Elle a eu un accident dans sa jeunesse et elle n’a jamais cessé de boitiller par la suite....mais... ma mère n’est plus de ce monde ! Elle a été emportée par une terrible maladie il y a plus de trois ans !
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Bonjour tout le monde,
Grande chasse aux œufs dans le parc du château de Noyal !
Oui, mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu..
Début de l'histoire, la suite après-demain (si vous avez deviné la fin de l'histoire, n'hésitez pas à m'en faire part..)
Bon mercredi à tous
Où sont les œufs ?
Le garde champêtre de Noyal le Moulin est formel : Il a vu les lapins de Pâques arriver en trombe dans le parc du château pour cacher des quantités d’œufs multicolores. Ils les transportaient dans de grandes brouettes recouvertes de taffetas soyeux mordorés et de rubans pailletés bleus. Ils étaient assistés dans cette tâche par les cloches de la petite chapelle qui leur indiquaient les meilleures cachettes.
Aussi, dès les premières heures de la matinée, les enfants se sont agglutinés près de la grille, prêts à se lancer à l’assaut du parc, un panier d’osier à la main.
Cela fait à présent près d’une heure qu’ils ratissent les allées, se rapprochent des plans d’eau, cherchent sous les feuillages des arbustes, soulèvent la moindre pierre, lèvent le nez vers les arbres, scrutant le moindre recoin, observant attentivement les parterres fleuris, examinant les souches oubliées sous des amas de branchages…mais rien, aucun œuf dissimulé ici ou là. Tous les paniers sont désespérément vides !
- Le garde champêtre nous a fait une farce ! se lamente la plus jeune des fillettes
- Oh non ! Il ne ment jamais. D’ailleurs, tous les ans, les lapins viennent ici. L’an dernier j’ai trouvé six gros œufs et deux petites poules en chocolat, lui répond son cousin.
- Alors, ils ont tous fondu ou quelqu’un est venu avant nous, soupire-t-elle avec tristesse.
C’est à ce moment-là, qu’à l’autre bout du parc, Louis se met à crier de toutes ses forces pour rameuter la petite troupe
- Vite, venez, j’ai vu quelque chose de très bizarre !
Les enfants s’approchent de lui et observent de près l’impressionnant chêne qui leur fait face
- Et alors ? C’est un arbre, constate Ben, rien de plus normal !
- Regardez bien. On dirait un énorme géant fossilisé ou pétrifié qui se serait transformé en arbre. Ses branches semblent vouloir nous attraper et Il y a un trou qui ressemble à l’entrée d’un tunnel tout en bas… De loin, J’ai cru voir un animal y entrer.
Même pas peur ! Les enfants s’allongent à même le sol pour voir de plus près…encore plus près… toujours plus près et distinguent nettement une longue galerie à l’intérieur. Mathias s’approche, sa tête passe dans le trou, puis tout son corps. Il semble alors littéralement happé, avalé par la cavité…puis plus rien, aucun bruit.
- Ohé Mathias ! Lance timidement Louis…. Tu vois quelque chose ?
Pas de réponse ! Les enfants commencent à s’agiter, les uns disent que c’est le géant qui l’a mangé, d’autres, un peu froussards, il faut bien l’avouer, repartent chez eux sans demander leur reste…mais le gros de la troupe reste là à se demander où est leur ami. Louis propose de s’approcher comme il l’a fait pour voir….
Soudain, un cri s’échappe de l’arbre, un cri strident, angoissant, inquiétant, presque menaçant…Certains reconnaissent la voix de Mathias…
A suivre....
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Belle journée à toutes et à tous,
Etrange : Etres invisibles
Toujours dans la même série de ces présences qui se manifestent à nous....
Bon mardi à tous
Re(voir) la Normandie
C’est drôle les aprioris !
On n’a jamais vu une personne et on croit la connaitre. On n’a jamais goûté un plat et on décide qu’on ne va pas l’aimer. Pareil pour une région que l’on n’a jamais visitée. On se dit qu’elle est géniale ou au contraire qu’on s’y ennuiera à mourir.
Eh oui ! Je n’échappe pas à la règle ! Loin de là !
L’idée de passer quelques jours en Normandie ne m’avait jamais effleurée. J’ai toujours préféré la côte Atlantique et ses criques, la montagne, les forêts et les paysages variés avec du relief, des cours d’eau et des sentiers ombragés.
La Normandie ne représentait pour moi que de vastes espaces avec des champs à perte de vue, des vaches et des pommiers, avec bien sûr une côte et des plages immenses…malheureusement vestiges d’un triste passé, pas si lointain que ça !
Et il est vrai que les plages du débarquement, bien que synonyme de « délivrance de notre pays » ne représentaient pour moi que la mémoire d’une guerre où je n’avais pas forcément envie de (re)plonger. Les cours d’histoire de ma jeunesse, les films et reportages divers me suffisaient amplement. Pour passer quelques jours de vacances, de repos, je préférais de loin la mer, la montagne, les reliefs, les lieux vivants, mais en aucun cas des monuments ou des lieux « funestes »
Il aura fallu l’engouement de mon petit-fils pour cette région qui l’avait littéralement fasciné en février, et son désir d’y retourner avec nous pour que je découvre enfin ce lieu.
Il était si heureux de nous faire partager sa passion pour l’histoire et nous servir de guide sur ces traces du passé qui l’avaient tant ému ! Et quel merveilleux guide ! Il connaissait son sujet comme s’il l’avait vécu ! Il n’avait pas oublié un seul détail de ce qui l’avait touché quelques mois plus tôt.
J’avoue que j’ai été bluffée ! Pour ne pas dire « bouleversée ».Jamais je n’aurai imaginé ce que j’allais ressentir en marchant sur les pas de tous ces hommes venus de si loin pour nous libérer de nos chaines en sacrifiant leur propre vie. C’était un peu comme s’ils étaient encore présents.
Si dans les films ou dans les musées, l’histoire me paraissait lointaine, longer les côtes normandes me donnait l’impression d’être en présence de tous ces fantômes d’un passé très très proche. Prendre réellement conscience de ces faits héroïques sans lesquels je n’aurai jamais pu voir le jour quelques années plus tard, m’a vraiment ébranlée.
J’avais déjà vu les cimetières ou reposent tous les alliés… en photo, dans les reportages ...mais ça n’a rien à voir avec ce que l’on peut éprouver en parcourant les allées, en s’approchant de près de la dernière demeure de ces soldats, très jeunes pour la plupart, qui ont donné leur vie pour nous...
Si je me décide à écrire ces quelques lignes, c’est précisément parce qu’à l’occasion de l’une de ces visites dans l’un d’entre eux - le cimetière canadien - une sorte de « vision » m’a vraiment troublée. Je ne cherche pas à être « crédible » en racontant cette petite anecdote, mais j’éprouve simplement le besoin de la transcrire... Elle a probablement sa raison d’être.
Je marche dans l’allée en essayant de comprendre la vie de ces hommes, leur motivation et les sentiments qui les animaient lorsqu’ils ont débarqué sur ces côtes normandes, lorsque brusquement mon attention est attirée par les grands arbres qui encerclent le site. Mon imagination dépasse alors la réalité et il me semble apercevoir des soldats juchés sur ces arbres. C’est un peu comme s’ils observaient les visiteurs et qu’ils essayaient de leur signifier qu’ils sont bien là, mais « vivants »…Difficile de transcrire ce que je ressens à cet instant.
Ce qui est très étrange, c’est que je sais parfaitement que je ne vois rien de concret, mais je fixe néanmoins l’un d’entre eux…enfin, l’image qui s’est « glissée » dans mon esprit comme s’il était vraiment présent. Il est assis en équilibre sur une branche de l’arbre, le pied droit contre le tronc et le genou gauche replié. Son bras gauche repose nonchalamment sur ce genou et il tourne la tête dans notre direction, Son regard est chaleureux, bienveillant. Vêtu d’un uniforme kaki, il n’est pas armé et semble très calme, pacifique. Autour de lui, les autres hommes ne sont pas distincts, comme « enveloppés » dans un halo brumeux.
Cette image n’a duré que quelques dixièmes de secondes, mais elle a eu pour effet de m’apaiser…afin de me permettre de poursuivre sereinement mes pas sur les traces de ce passé douloureux.
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Bonjour tout le monde,
La semaine dernière, monsieur Printemps est arrivé tranquillement, nous apportant un soupçon de soleil bien agréable.
C'est aussi lui qui nous annonce cette jolie fête de Pâques
Bon début de semaine à tous
Monsieur printemps
Après une longue nuit de sommeil, monsieur Printemps ouvre timidement les yeux.
Il s’étire longuement et sort de son lit, un charmant ruisseau qui serpente gaiement entre les roseaux et les grosses pierres luisantes.
A son réveil, il écoute la musique relaxante du clapotis de l’eau et de la cascade qui s’élance et s’écoule entre les roches brunes. Accompagnés par cette douce mélodie, mésanges, rossignols et passereaux se mettent à gazouiller et chanter leur hymne à la nature pour le saluer.
Amusés par cette chorale improvisée, grenouilles et crapauds sautent sur les larges feuilles d’un nénuphar et se joignent à eux avec entrain.
A peine levé, monsieur Printemps s’habille de couleurs fraîches, pastel ou vives. Chênes, bouleaux, saules, peupliers et ormes se couvrent alors de bourgeons colorés et de feuilles frissonnantes de toutes les nuances de vert. Les cerisiers, amandiers, pruniers et autres arbres fruitiers se parent de fleurs roses et blanches délicieusement parfumées, tandis que les Jacinthes, jonquilles, narcisses et primevères lèvent la tête pour offrir leur plus joli sourire au soleil en ouvrant largement leurs corolles.
Pour se coiffer, monsieur Printemps se laisse bercer par une brise légère, ébouriffant tendrement les champs de colza d’un joli jaune intense, de coquelicots rougeoyants et de tulipes multicolores.
Ainsi paré, Monsieur Printemps ajoute sa touche finale sur son costume en s’accompagnant d’abeilles voletant de fleur en fleur pour butiner, de papillons aux ailes délicates, de coccinelles et d’une ribambelle de bébés animaux.
C’est alors que d’un pas léger et d’humeur joyeuse, il s’invite dans chaque demeure et dans le cœur de chacun pour chasser la morosité de monsieur Hiver…et apporter joie de vivre, vitalité et bonheur.
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Bonjour tout le monde,
Rions un peu avec quelques phrases "étranges" entendues ici ou là...
Des jeux de mots laids en somme
Bon dimanche à tous
Être ange
1 - C'est dans ce restaurant qu'on sert tôt .....Et en musique s'il vous plait !
2 - T'es monté tard ! ....Oh oui, ma petite grenouille
3 - L'autre ruche donne un miel excellent ...Ah bon ? Je pensais que c'était les abeilles !
4 - Il est encore beau pour son âge ...et serein !
5 - Si les petits pois sont rouges, les pins sont verts...normal en somme!
6 - C'est toi qu'a bossé? Pas grave, un peu d'arnica et ça ira.
7 - Si vous entendez l'Angélus, c'est que je ne suis pas loin...et bien accompagné en plus.
8 -Allez, c'est assez pour aujourd'hui ! Laissez Mamy faire si elle se cache à l'eau ! Oh t'as ri !
Solution de l'histoire-jeu de dimanche dernier
Un château enc’Hanté
Je ne savais pas qu’en arrivant en Écosse, je serai à ce point embrigadée dans un tel brouillard. C’est vraiment une aventure inédite !
Voilà qu’à présent, au beau milieu d’une longue route qui serpente inexorablement vers on ne sait quelle destination, le GPS se fige soudain :
- Voyons, voyons, c’est bien cet endroit qui est indiqué sur le plan : 6, rue Byrne David, un musicien écossais semble-t-il…mais… il n’y a qu’un château ici! Jamais Agathe ne m’avait dit qu’elle vivait dans une telle demeure dans ce coin perdu!!
Entouré d’un halo pâle, on jurerait qu’il est hanté ! Je sors de la voiture pour me diriger vers le lourd portail et j’aperçois un labrador italien hyper costaud qui semble faire le guet. J’adhère moyen à cette idée de passer quelques jours ici.
- Ne t’inquiète pas ! Me lance Agathe de sa petite voix cristalline en ouvrant la lourde grille. Il n’est pas méchant et il vient souvent ici, accompagné de sa jolie maîtresse Gabriella, métisse thaïlandaise, toujours souriante. Il aime rôder dans le coin. Allez assis Trinidad !
Vêtue d’une très originale tenue Touareg marine à motifs géométriques sur un top azur et un large pantalon turquoise, mon amie m’invite à la suivre dans le hall d’entrée situé entre deux tours malignes qui accentuent le côté imposant du bâtiment.
J’aspirais à quelques jours de calme, mais dès mon entrée, je sens quelques gouttes de sueur perler sur mon front en apercevant dans le corridor, un tigre naturalisé qui nous accueille la gueule grande ouverte et le regard méchant. Si vous saviez tous ce que l’on peut voir dans un œil de tigre !!! Brrr...j’en ai encore la chair de poule ! Un plaisir complet !
Ce château me parait décidément bien lugubre avec sa décoration étrange. Des statues et des icônes religieuses décorent les murs comme pour ajouter un côté spirituel au lieu.
- Je ne t’en ai jamais parlé, mais cette demeure est dans la famille depuis dix générations, c’est pour cela que j’ai du mal à quitter cet endroit, me confie mon amie.
En passant devant la cuisine, elle salue son cuisinier avant de préciser :
- Ce soir on a des tomates et des radis à manger. On en a plein dans le potager. On consomme ce que l’on produit...C’est un peu une méthode anti-gaspi. Nell, notre cuisinier y tient beaucoup.
Perso, je n’accroche pas spécialement à cette idée, mais bon...Je suis mon amie jusqu’à la chambre qu’elle m’a réservée pour mon séjour. Des têtes de sangliers et cerf ornent les murs...mon regard surpris et inquiet ne lui échappe pas :
- C’est vrai que ce décor n’allie nullement l’ancien avec le moderne...c’est un peu...
- Vieillot, dis-je spontanément. L’ancien s’affirme nettement ! je ne veux pas trop en rajouter en lui disant que c’est carrément « effrayant » !
Enfin seule dans cette chambre, je commence à défaire ma valise, puis me ravise. Je referme ma malle là, quitte à le regretter par la suite. Je jette un coup d’œil sur ma montre à quartz et me dis qu’il me reste suffisamment de temps pour trouver un hôtel dans le coin pour y passer la nuit... je retrouve mon amie en bas de l’escalier, lui donne x raisons pour mon départ précipité, mais me garde bien de lui dire que j’ai peur des fantômes.
Tout n’était malgré tout pas négatif dans cette histoire…Avec mon amie, nous nous sommes retrouvées le lendemain …dans ce château…pour dénicher le trésor qu’il renfermait : trente pierres précieuses et semi-précieuses
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